News 19/01/2025

Pour bien faire la Fête (du court métrage)

La Fête du court métrage 2025 aura lieu entre le 19 et le 25 mars, son programme est désormais connu et les structures de diffusion peuvent s’inscrire sur son portail jusqu’au 14 février.

Pour tous les diffuseurs potentiels, il est toujours très facile de participer à la Fête du court métrage. Il suffit en effet de se rendre sur le portail dédié, jusqu’à la mi-février, pour arpenter le large territoire promis par la proposition concoctée cette année, riche de 21 programmes complets, 8 autres modulables et de 9 programmes réservés aux exploitants. Comme d’habitude, un certain nombre de Talents seront mis en avant et des villes ambassadrices constitueront les épicentres de l’événements.

Pour qui privilégierait le principe du “clé en main”, la sélection patrimoniale autour du montage, “Du film muet au film musical” est tentante, réunissant des œuvres de Méliès, Keaton, Vigo, Étaix et Jeunet, ainsi que le cultissime et suédois Music for One Apartment and Six Drummers (2001). Les fans de comédien(ne)s se délecteront de retrouver “En haut de l’affiche” Chiara Mastrioanni et Melvil Poupaud dans Bavardages en sida mineur de Virginie Thévenet (en ligne actuellement sur Brefcinema), Marina Foïs dans Les hommes d’en souviendront de Valérie Müller (idem), Jalil Lespert dans Jeux de plage de Laurent Cantet, le regretté Jean-François Stévenin dans Le vacant de Julien Guetta et le duo chantant Bastien Bouillon/Juliette Armanet dans Partir un jour d’Amélie Bonnin, dans l’attente de la version longue du film, le 27 juin prochain.

Beaucoup de grain à moudre pour les jeunes spectateurs et spectatrices, aussi, évidemment, qui savoureront autant Le génie de la boîte de raviolis de Claude Barras (à voir aussi sur Brefcinema) que Précieux de Paul Mas, Goût bacon d’Emma Benestan, Le garçon et l’éléphant de Sonia Gerbeaud ou encore Tête en l’air de Rémi Durin, entre autres.

On s’attardera aussi sur la belle sélection ultramarine, comprenant Bonnarien d’Adiel Goliot et Timoun Aw (photo ci-dessus), signé Nelson Foix – dont le premier long métrage, Zion, sortira au printemps –, tandis que le Festival européen du film court de Nice a été associé, à l’occasion de ses vingt-cinq ans, à la thématique du Jeu des 7 familles, à travers “Famille SOS parents”, où l’on verra notamment La musique de Jean-Benoît Ugeux et Palma d’Alexe Poukine.

Sur ce stimulant motif répondent aussi à l’appel Be Quiet de Sameh Zoabi, Câline de Margot Reumont, Les mauvais garçons d’Élie Girard, Sole mio de Maxime Roy, Souvenir souvenir de Bastien Dubois, Spotless de la Néerlandaise Emma Branderhorts ou encore Va dans les bois de Lucie Prost.

Du côté des films disponibles de façon unitaire seront à (re)découvrir L’art délicat de la matraque de Jean-Gabriel Périot, Ouvertures faciles de François Hernandez et Pierre Excoffier, Pieds verts d’Elsa Duhamel, Copier-cloner de Louis Rigaud, etc.

Le rire et le genre seront portés aux nues au sein des exclus ciné, à la faveur du Green Light de Bérenger Berry, des Effaceurs de Frédérick Vin (avec JoeyStarr !), des Liens du sang d’Hakim Atoui ou du tendre et drôle Rentrons de Nader Bessalah (photo ci-dessus).

À noter que les fous de japanime seront particulièrement gâtés, surtout s’ils ont grandi dans les années 1970-80, puisque Goldorak, Albator et Capitaine Flam seront réunis de façon plutôt inattendue au sein d’un programme, à travers les tout premiers épisodes de chacune de ces séries cultes. Et dans un autre genre, l’univers foutraque et hilarant de Patar et Aubier sera représenté via un diptyque associant La foire agricole et Les grandes vacances.

On reviendra ultérieurement sur le volet des “Talents”, qui s’avance en principale vitrine de chaque édition de l’événement, ainsi que sur l’identité de son parrain ou sa marraine. Car on ne parle jamais trop de cette opération d’envergure également déployée à l’échelle internationale à la faveur d’un partenariat de longue date avec l’Institut français. Que la Fête commence !

Christophe Chauville

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