Festivals 15/10/2024

Brest 2024 : l’Europe va se presser au Quartz !

L’équipe organisatrice comme le fidèle public du Festival européen du film court l’attendaient avec impatience : après trois ans de nomadisme, la 39e édition retrouvera du 12 au 17 novembre son écrin du Quartz, Scène nationale de Brest, avec son programme associant compétitions et séances spéciales. Brefcinema en est de nouveau partenaire cette année.

“Nos retrouvailles”. On ne pouvait sans doute pas trouver meilleur titre pour la soirée d’ouverture de cette nouvelle édition du Festival européen du film court de Brest, qui regagne le Grand théâtre du Quartz, le mardi 12 novembre à 19h. On y a verra une série de courts métrages sur ce motif récurrent dans les scénarios, comme Ville éternelle de Garance Kim (en ligne sur Brefcinema en ce moment), Partir un jour d’Amélie Bonnin, Miss Chazelles de Thomas Vernay et Le repas dominical de Céline Devaux.

On suivra ensuite avec assiduité les trois programmes en compétition européenne et le même chiffre en compétition française. Soient respectivement 14 et 11 titres en lice, dont le film croate The Real Truth About the Fight d’Andrea Slaviček (découvert lors de la dernière Semaine de la critique, photo de bandeau) If I Float de Bogdan Alecsandru (Roumanie), Adieu tortue de Selin Öksüzoglu, Sirènes de Sarah malléon, Ce qui appartient à César de Violette Gitton, À marée haute de Camille Fleury (photo ci-dessus) et Adieu Émile d’Alexis Diop.

La compétition Bretagne comprendra quatre productions régionales récentes : Le fantôme d’Armen d’Anthony Le Brun, Adieu soleil d’Hakim Atoui, Foutu cormoran ! d’Ines Clivio (avec Valentine Cadic, photo ci-dessus) et Le chant des huîtres de Sébastien Perret. L’un d’eux recevra le Prix Brefcinema.

L’une des caractéristiques de la manifestation réside aussi dans l’opulence de ses séances hors compétition, les fameux Brest Off en tête, avançant toujours leurs intitulés ciselés : “Comment te dire adieu” (incluant Les marquises d’Adrien Selbert, Montréal en deux d’Angélique Daniel (photo ci-dessous) et Tomber l’amour de Garance Kim, encore elle !), “Sueurs froides” (avec Les liens du sang d’Hakim Atoui – encore lui ! – et Les dents du bonheur de Joséphine Darcy Hopkins, à voir en ce moment sur notre plateforme), “Mes amis, mes amours” ou encore “50 nuances de gris”…

Il est difficile d’évoquer toutes les propositions, entre le programme Ovni, une séance dédiée aux Films Norfolk, une autre de regards croisés sur la (dé)colonisation (avec Bonnarien d’Ariel Goliot et Ici s’achève le monde connu d’Anne-Sophie Nanki) et le panorama animation. Autres volets de programmation toujours attendus, “Le court d’après” invitera à voir les derniers films de Jonathan Millet (Joanna dans l’univers), Lucie Plumet (Après Anna), Malou Levêque (La vérité) et Max Lesage (Un corps étranger). Ce dernier sera aussi présent avec Titou, pour le module “Un court, un parcours”, tout comme Thomas Vernay (avec Furieuses) et Pauline Gosmoat (Cherchez le garçon).

Il y aura aussi les soirées cultes karaoké (au Vauban, forcément !) et Blind Test cinéma, l’ensemble de séances jeunes publics, une avant-première de long métrage (à savoir le premier de Marieke Engelhardt : Rabia), sans oublier le focus sur le court métrage lituanien que nous avons organisé en partenariat avec l’équipe du festival, dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France.

Elle sera composée de cinq films récents venus du petit état balte, en présence d’Eglė Razumaitė, réalisatrice d’Ootid (sélectionné en compétition officielle des courts métrages à Cannes en mai dernier, photo ci-dessus), et de Vytautas Katkus, auteur de Cherries, actuellement visible aussi sur Brefcinema. Ça se passera le mercredi 13 novembre à 16h30 et nous vous y attendons !

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Retour sur le Festival de Brest 2023.

- Sur le passage du court au long métrage de Jonathan Millet (Les fantômes).