Fenêtres sur courts, à Dijon, toujours ouvert sur le monde
Toujours organisé par l’association Plan 9, le Festival Fenêtres sur courts de Dijon poursuit son travail de détection des talents de demain, au sein du cinéma français et bien au-delà, pour une 28e année. Cela se passera entre le 11 et le 18 novembre et les 40 ans de L’Agence du court métrage y seront en outre fêtés, via une belle séance “Du court au long”.
30 nationalités seront représentées, pour 100 films projetés, lors de l’édition 2023 de Fenêtres sur courts, qui investira 8 lieux de la ville de Dijon, à la faveur de ses 4 compétitions et de ses 7 séances thématiques.
Voilà pour les chiffres. Et dans le détail de cet engageant programme, on commencera par la traditionnelle compétition francophone Humour & comédie qui a les honneurs de l’ouverture. Bonne soirée d’Antoine Giorgini, Un dernier été de Xavier Debeir Lacaille et l’animé Ressources humaines, signé de trois étudiants de l’EMCA, y sont naturellement en lice.
Pour ce qui est de la compétition régionale, dédiée à la Bourgogne-Franche-Comté donc, 6 œuvres récentes seront proposées, dont Chasse gardée d’Élodie Beaumont (photo ci-dessus) et Fatih le conquérant d’Onur Yagiz. La compétition internationale de films de genre “Zombie Zomba” réunira des productions des quatre coinx du monde, dont la Bretagne avec Les algues maléfiques d’Antonin Peretjatko, actuellement disponible sur Brefcinema.
Mais le principal reste la compétition européenne, en 4 programmes, avec entre autres La lutte est une fin d’Arthur Thomas-Pavlowsky (Grand prix national à Clermont-Ferrand cette année), À l’autre bout de la rue du Hongrois Kalman Nagy, Balladen de Christofer Nilsson (Suède, photo de bandeau), Azul de et avec Ágata De Pinho (Portugal, photo ci-dessous) et les déjà célèbres La valise rouge de Cyrus Neshvad (Luxembourg) et Airhostess-737 de Thanasis Neofotistos (Grèce).
Il convient de citer également les séances pour le jeune public, des ateliers et rencontres, un BD-Concert et la Nuit de l’animation, avec 17 films et la dernière Palme d’or cannoise, 27, en conclusion.
À ne pas rater non plus la carte blanche au festival bruxellois Courts mais trash (comprenant La pote d’un pote de Julien Henry, avec les jeunes Mara Taquin et Salmoé Dewaels – photo ci-dessous) et un focus Asie où l’on retrouvera Oyu, dernier film d’Atsushi Hirai, et le délicat Will You Look at Me ? de Shuli Huang, primé en Labo à Clermont cette année.
Enfin, les 40 ans de L’Agence du court métrage seront fêtés, le samedi 18 à 18h, à travers une séance “Du court au long” composée de Maman(s) de Maïmouna Doucouré, Les Misérables de Ladj Ly, Junior de Julia Ducournau et Avant que de tout perdre de Xavier Legrand, qui sont ou ont tous été proposés sur notre plateforme.
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- Le palmarès de Fenêtres sur courts 2022.
- Une séance spéciale 40 ans de L’Agence du court métrage à Brest également.