Brest tient le cap de l’Europe
L’édition 2023 du Festival européen du film court de Brest – la 38e – investira différents lieux de la ville entre le 8 et le 12 novembre. Outre les compétitions toujours attendues, une belle séance “Du court au long” permettra de fêter, là-bas aussi, les 40 ans de L’Agence du court métrage. Et Brefcinema remettra son prix au sein de la sélection régionale.
S’il n’a pas encore regagné son écrin historique du Quartz – mais ce devrait être le cas en 2024… –, le Festival de Brest le proclame : “The Show Must Go on !”, ce qui est la thématique de sa séance d’ouverture au Mac Orlan et aux Studios, qui seront de nouveau les principaux lieux de la manifestation, en plus de la Médiathèque des Capucins où prendra place la remise des prix, le samedi 11 en début de soirée.
Commençons par la compétition française, déclinée en 3 programmes, où Anansi d’Aude N’Guessan Forget, La chaleur de Maïa Kerkour, Boucan de Salomé Da Souza et Shake Up d’Anne Steffens (photo ci-dessous) poursuivront leurs probants parcours, à côté d’autres premières œuvres à découvrir.
La découverte sera évidemment de mise également du côté des 3 programmes de films européens, venus d’Allemagne, de Belgique, du Danemark, d’Espagne, de Lituanie, de Norvège (comme Tits de Eivind Landsvik, sélectionné à Cannes cette année – photo de bandeau), de Pologne, de Roumanie, etc.
Quant aux productions bretonnes, quatre d’entre elles seront réunies au sein d’une programme compétitif, où Brefcinema remettra son prix. Pour les citer en totalité, il s’agit de – par ordre alphabétique des titres – Amarres de Valentine Caille, Fundi de Rémi Parisse, Petit Spartacus de Sara Ganem et Transylvanie de Rodrigue Huart, présenté récemment à Court métrange, à Rennes (photo ci-dessous).
Une bonne douzaine de programmes off jalonnent aussi la grille et il est bien difficile de les citer tous, mais retenons “Nés quelque part”, comprenant notamment Adieu les copains de Lawrence Valin et Aïcha de Coralie Lavergne, “Onde sensuelle” (avec Boussa d’Azedine Kasri et Love Me True d’Inés Sedan) ou encore “Héroïnes”, qui réunit Une sœur de Delphine Girard et Poupées de chair de Florence Rochat et Séréna Robin.
Casting sauvage de Tatiana Vialle (photo ci-dessus) et Bonne soirée d’Antoine Giorgini seront au menu du volet “Le Court d’après”, tandis que la société de production Tophsot fêtera ses dix ans, à travers la projection de trois films : l’indémodable Partir un jour d’Amélie Bonnin, En fin de conte de Zoé Arène et Descente de Mehdi Fikri (dont le premier long métrage, Avant que les flammes ne s’éteignent, sera de surcroît présenté en avant-première – photo ci-dessous).
Autre anniversaire notable, celui de L’Agence du court métrage, célébré selon des modalités différentes dans une kyrielle de festivals de l’année. Ici, c’est une séance “Du court au long” qui vous attend, le samedi 11 à 16h au MacOrlan, avec Acide de Just Philippot (le court, donc…), Paris Shanghai de Thomas Cailley, Tigre de Delphine Deloget et Vilaine fille mauvais garçon de Justine Triet.
La séance de clôture, elle, proposera de s’intéresser aux acteurs et actrices, pendant près de trois heures, sur le mode de “Viens voir les comédiens !” et en compagnie – sur l’écran – de Léa Drucker, Joséphine de Meaux, Philippe Rebbot, Sébastien et Alisson Chassagne, etc.
À lire aussi :
- Le palmarès du Festival européen du film court de Brest 2022.