News 24/01/2024

Les nommés aux César 2024 sont…

Les votants avaient jusqu’au 23 janvier pour remplir leurs bulletins du premier tour. On connaît donc désormais tous les nommés à la prochaine cérémonie des César (qui se déroulera le 23 février prochain). Dont ceux des César du court métrage de fiction, d’animation et documentaire.

Les dés sont cette fois jetés et les heureux nommés peuvent donc se préparer d’ores et déjà pour la soirée de gala du vendredi 23 février. Pour le César du meilleur court métrage de fiction, tout se jouera entre L’attente d’Alice Douard (voir le cahier critique de Bref 128), Boléro de Nans Laborde-Jourdàa (texte et entretien avec le réalisateur à retrouver dans Bref 129, Rapide de Paul Rigoux (également présent dans le cahier critique de Bref 129) et Les silencieux de Basile Vuillemin (qui apparaît comme l’outsider au sein du quatuor, même s’il a déjà voyagé dans de nombreux festivals).

Il y a par conséquent pas moins de 20 déçu(e)s au sein de la sélection entière de la catégorie, mais… dura lex, sed lex !

(ci-dessous, la photo de famille lors du “Brunch du court métrage” du mois de décembre / © Éloïse Vuaroqueaux – ENS Louis Lumière pour l’Académie des César 2024).

En animation, c’est du “une chance sur trois” pour Charlie Belin avec Drôles d’oiseaux (on lira aussi son portrait dans le portfolio du nouveau numéro de notre revue), Été 96 de Mathilde Bédouet et La forêt de mademoiselle Tang de Denis Do.

D’autres titres nommés n’auraient pas fait tache, loin de là, comme La Grande arche de Camille Authouart, La saison pourpre de Clémence Bouchereau ou encore Un genre de testament de Stephen Vuillemin. Dommage pour eux…

(photo ci-dessous : © Christophe Caudroy – ENS Louis Lumière pour l’Académie des César 2024).

Côté documentaire, ensuite, le Grand prix national 2023 de Clermont-Ferrand, La lutte est une fin d’Arthur Thomas-Pavlowsky, et le dernier film de Guillaume Brac, Un pincement au cœur, ont été écartés.

Les trois postulant(e)s seront donc au final La mécanique des fluides de Gala Hernández López, L’effet de mes rides de Claude Delafosse et L’acteur, ou la surprenante vertu de l’incompréhension, coréalisé par Hugo David et Raphaël Quenard, l’une des incontestables vedettes de la liste globale des nominations.

(photo ci-dessous : © Éloïse Vuaroqueaux – ENS Louis Lumière pour l’Académie des César 2024).

Celui qui fut l’un des Mauvais garçons d’Élie Girard (césarisé en 2021) est en effet nommé de surcroît comme meilleur acteur – pour Yannick, de Quentin Dupieux – et comme meilleure révélation masculine, pour Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand.

Ce dernier, carrément cité en meilleur film, sera aussi à coup sûr le favori de la catégorie des “premiers films” (donc des “premiers longs”, énième édition…), avec Le ravissement d’Iris Kaltenbäck, tous deux semblant avoir une longueur d’avance sur Vincent doit mourir de Stéphan Castang, Bernadette de Léa Domenach et, c’est une surprise, Vermines de Sébastien Vacinek. Au passage, on déplorera possiblement l’absence d’Alma viva de Cristèle Alves Meira, Les survivants de Guillaume Renusson ou Rien à perdre de Deplphine Deloget.

Renvoyons pour finir à la liste générale pour le reste (pdf à télécharger ici), en saluant aussi les 12 nominations du Règne animal de Thomas Cailley et les 11 d’Anatomie d’une chute de Justine Triet, qui doit ne pas toucher terre en ce moment !

Le coscénariste du film, Arthur Harari, est aussi – fort légitimement – nommé comme meilleur acteur dans un second rôle pour Le procès Goldman de Cédric Kahn. On le retrouvera lui aussi, via un long entretien sur sa carrière, dans le tout nouveau Bref, à commander sans attendre ici !

Christophe Chauville

À voir aussi :

- Notre entretien vidéo avec Justine Triet.

À lire aussi :

- Les vainqueurs des César 2023.

- Nos articles “Du court au long” sur Chien de la casse, Le ravissement et Vincent doit mourir.