Festivals 20/06/2024

Une bouffée d’oxygène à Grenoble !

La période étant particulièrement anxiogène, on se délectera de voir des courts métrages en plein air, dans une atmosphère plus douce et en accès complètement gratuit, grâce au 47e Festival du film court en plein air de Grenoble, entre les 26 et 29 juin. Juste avant d’aller voter…

Menacé l’année dernière suite à la baisse de la subvention allouée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Festival du film court en plein air de Grenoble est bien fidèle au rendez-vous, en ce début d’été en 2024, et nous nous en félicitons – en en étant de nouveau partenaire, une “mention Bref” figurant du reste au palmarès qui sera révélé le dernier soir. 

La compétition officielle se déclinera à travers 9 programmes, ce qui est plutôt copieux. Ils seront projetés à la fois au Cinéma Juliet-Berto et au Jardin de la Ville, ce dernier site accueillant aussi, sous les étoiles du Dauphiné, la remise des prix et la diffusion des films lauréats.

Beaucoup de belles et bonnes choses en perspective, de J’ai vu le visage du diable de Julia Kowalski à Pleure pas Gabriel de Mathilde Chavanne, en passant par le césarisé Été 96, le documentaire de Guillaume Brac Un pincement au cœur, Oyu d’Atsuri Hirai ou encore Avec l’humanité qui convient de Kasper Checinski. Il y aura aussi des titres tout récents, comme L’aînée d’Alma Jodorowsky, 43° à l’ombre de Pauline Bailay (photo ci-dessus), Robespierre de Pierre Menahem et l’animé Kaminhu de Marie Vieillevie (visuel ci-dessous), tous sélectionnés à Pantin ou Annecy. Papillon, de Florence Miailhe, répondra présent également, auréolé du Prix André-Martin du court métrage obtenu en Savoie.

Côté européen, on ira entre autres du côté du Danemark (Heartbreak d’August Aabo), de l’Espagne (La casa oberta de Julieta Lasarte), du Luxembourg (Date Night de Gintarė Parulytė) et de la Norvège (Tits d’Eivind Landsvik, photo de bandeau).

Les noctambules se réjouiront de suivre une nouvelle Nuit du court métrage, programmée en partenariat avec L’Agence du court métrage, via notre collaborateur Stéphane Kahn, et se tournant vers les… losers ! Dans le domaine du sport (contexte des JO oblige…), sur le plan des sentiments (il y a à dire…) ou au sein du jeu social, faisant ainsi se succéder les perdants magnifiques, en trois segments de programmation et de 23h30 à 6h du matin.

Paris Shangaï de Thomas Cailley, Tennis Elbow de Vital Philippot, Rapide de Paul Rigoux, La flûte enchantée de Geordy Couturiau (à voir sur Brefcinema en ce moment), Malaisant de Louise Condemi (photo ci-dessous), Mon p’tit papa de Mahaut Adam y tiendront leur rang… Born to lose !

On n’oubliera pas de conseiller vivement pour finir les compétitions jeune public, un volet de découverte de la Réalité virtuelle, une table ronde sur la thématique de la production de court métrage (avec Christine Gendre d’Unifrance, Anne Luthaud du Grec, Christophe Loizillon, etc.) et la légendaire et emblématique Ciné-Brocante du samedi matin, devant les locaux de la Cinémathèque, pour chiner tranquillement, pourquoi pas à la recherche d’anciens numéros de Bref

Christophe Chauville

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