Festivals 16/11/2025

Chouette, le Poitiers Film Festival revient !

Le grand rendez-vous annuel des films d’écoles ou étudiants sera fidèle à ses dates de la fin novembre et du début décembre, avec ses compétitions, ses avant-premières et ses rétrospectives, mais aussi son volet professionnel et, bien sûr, un large programme dédié à l’éducation à l’image, avec ateliers, rencontres et conférences.

C’est la 48e fois que la nébuleuse des films d’école et de la jeune création internationale prend Poitiers comme centre de gravité et le PFF 2025 offrira de nouveau son lot de belles découvertes, entre le 28 novembre et le 5 décembre, notamment à travers sa sélection compétitive internationale composée de huit programmes. De grandes institutions renommées seront représentées, de l’Insas (Fête de famille de Raphaël Venayre, photo ci-dessous), la Lodz Film School (Look Homeward d’Artem Rachkelyuk, photo de bandeau), le Centro Sperimentale di Cinematographia de Rome (Un sole bellissimo de Gabriele Manzoni) ou encore la Filmakademie Bade-Württemberg (Skin on Skin de Simon Schneckenburger).

Côté français, l’ENS Louis-Lumière sera présente avec 32 ans à bord de Naomi Goldziuk, l’EMCA avec Hôtel les pieds dans l’eau de Maya Vriens, l’ENSAD avec Quelqu’un de spécial d’Alice Gervat, la Fémis avec Home Tour de Laura Dauvin, La Poudrière avec Entre les murs de Martin Bonnin et Jugement dernier de Clémence Taveau.

Point d’orgue de la semaine poitevine, la section “So French!” mettra aux prises huit œuvres hexagonales récentes, tant de fiction – Bimo d’Oumnia Hanader, Une histoire sans embrouille de Noah Cohen… – que d’animation – Adieu Gropius de Bertille Rondard, Les mots qui manquent d’Amin Touati (visuel ci-dessus)…

Comme à l’habitude, le festival invite aussi à un riche parcours d’avant-première, de l’ouverture (sous le signe des Enfants vont bien de Nathan Ambrosioni) à la clôture (avec Baise-en-ville de Martin Jauvat), en passant par La condition de Jérôme Bonnell, Dites-lui que je l’aime de Romane Bohringer, Love Me Tender d’Anna Cazenave Cambet et Une année italienne de Laura Samani, qui ne sortira qu’en juin 2026 !

Le nouveau cinéma italien sera du reste mis à l’honneur, à travers une alléchante rétrospective comprenant des longs (A Chiara de Jonas Carpignano, La chimère d’Alice Rohrwacher, Primadonna de Marta Savina, etc.) et deux programmes de courts (pour 13 titres récents au total, dont Le altre vite de Nicolò Folin, photo ci-dessus). D’autres courts jalonneront une autre rétro aux petits oignons, autour du motif des repas de famille, tels l’incontournable Le repas dominical de Céline Devaux, Blanquette de Charlie Belin et la saignante comédie d’Hakim Atoui Les liens du sang

Christophe Chauville

À voir aussi :

- Un court métrage de Jonas Carpignano à voir sur Brefcinema : A Ciambra.

À lire aussi :

- Le palmarès du Poitiers Film Festival 2024.

- Le Festival tous courts d’Aix-en-Provence 2025, du 2 au 6 décembre.