Festivals 16/11/2023

À Poitiers, l’école n’est jamais finie !

Le Poitiers Film Festival se tiendra cette année du 1er au 8 décembre, avec son programme par vocation axé autour des films d’étudiants et élèves d’écoles de cinéma internationales. Avec aussi une grande rétro “Faire monstre” au menu.

La 46e édition du PFF proposera en amont de ses dates officielles, en soirée de présentation, avec le beau film de Vladimir Perišić Lost Country, sélectionné cette année à la Semaine de la critique à Cannes, pour une séance en accès libre au TAP Castille, le mardi 21 novembre à 20h. L’ouverture officielle, le 1er décembre, se fera avec la projection de La vie de ma mère de Julien Carpentier, avec Agnès Jaoui, William Lebghil et Salif Cissé.

Ensuite, place aux compétitions de courts, dont l’internationale est à la proue, avec pas moins de 35 œuvres au départ, réparties en 8 programmes. On y recense la présence de films d’animation comme La vita nuova d’Arthur Sevestre et La bouche en cœur de Manon Tacconi, tous deux issus de La Poudrière, Code rose (de l’ENSI), Ressources humaines (de l’EMCA) et l’hybride Électra de Daria Kashcheeva, qui connaît un fulgurant début de carrière.

En fiction, La voix des autres de Fatima Kaci (La Fémis) confirme son statut d’incontournable des festivals de l’automne, aux côtés du coréen The Lee Families de Seo Jeong-mi, de l’argentin Acuario de Tomàs Würschmidt (photo ci-dessus) ou de l’espagnol La herida luminosa de Christian Avilés (photo de bandeau), entre beaucoup d’autres.

La compétition So French ! réunira quant à elle 7 happy few, tant en fiction (J’ai grandi ici de Joachim Larrieu, Cinéfabrique) qu’en animation (Sale pluie ! de Lola Degove, de la Poudrière ; La nuit blanche d’Audrey Delepoulle, de l’école Émile-Cohl, ) et en documentaire (Aldébaran d’Emma Danion).

Une grande rétro baptisée “Faire monstre” permettra en outre de voir ou revoir Earwig de Lucille Hadzihalilovic, le Teddy des frères Boukerma ou Le règne animal de Thomas Cailley, tandis que Rosalie de Stéphanie Di Giusto et L’homme d’argile d’Anaïs Tellenne y seront montrés en avant-première. Même chose, en clôture, pour le dernier film d’Erwan Leduc : La fille de son père.

Deux séances de ciné-sandwich, elles aussi “monstrueuses”, seront l’occasion de célébrer les 40 ans de L’Agence du court métrage, avec Zoo de Nicolas Pleskof (photo ci-dessus) et La Saint Festin d’Anne-Laure Daffis et Léo Marchand sur une date, Atomic Spot de Stéphanie Cabdevilla, La nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel et, forcément, Junior de Julia Ducournau sur l’autre. Même chose avec la séance “Courts d’ici” (soit Scale de Joseph Pierce, Marinaleda de Louis Séguin et La verrue de Sarah Lasry).

Des courts encore et enfin au sein d’une carte blanche à la PEÑA, soit l’association Produire en Nouvelle-Aquitaine, qui présentera 3 court métrages produits par des sociétés de production régionales : Thun-le-Paradis ou la balade d’Éloïse d’Éléonor Gilbert, Herbe verte d’Élise Augarten et Sardine de Johanna Caraire (photo ci-dessus).

Christophe Chauville

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