Les actus du court 06/06/2022

10 jours à Pantin : Côté court 2022

L’un des temps forts du calendrier festivalier du court métrage s’avance : la 31e édition de Côté court investira les trois salles du Ciné 104 de Pantin du 8 au 18 juin pour un menu absolument pantagruélique.

Après les agapes du 30e anniversaire, Côté court poursuit sûrement sa route vers les cinémas de demain, en faisant le point sur la production courte contemporaine d’auteur, comme chaque année à cette période.

8 séances en compétition fiction, 5 en art vidéo et 8 en “prospective” (section inaugurée l’an dernier), plus 13 panoramas, 5 “écrans libres”, une carte blanche à agnès b. (avec notamment son long métrage, le méconnu Je m’appelle Hmmm…), une rétro Nieto et des films restaurés : il faudra jongler entre les propositions et sans doute faire des choix au sein de ce programme pléthorique se déployant au Ciné 104 pendant dix jours.

Sur le versant de la fiction, impossible de tous les citer, mais les nouveaux films de Valentine Cadic (Les grands vacances, photo ci-dessus), Antoine Chappey (Bonsoir Monsieur), Jean-Sébastien Chauvin (Le roi qui contemplait la mer), Camille Degeye (Almost a Kiss), Hugues Perrot (Maison blanche) et Aurélien Vernhes-Lermusiaux (Lino) seront au rendez-vous.

Quelques films déjà remarqués ailleurs, y compris à Clermont-Ferrand, les côtoieront, tels L’arrivée du soleil dans votre signe de Lisa Giacchero, Marianne de Julien Gaspar-Oliveri, Tchau tchau de Cristèle Alves Meira, Partir un jour d’Amélie Bonnin ou encore À l’ombre l’après-midi de Marin Gérard (photo ci-dessous). 

Il y aura aussi forcément des surprises, comme peut-être Le rite, avec lequel le comédien Niels Schneider fait ses débuts de réalisateur, ou encore le dernier film de Pablo Dury dont le titre, en réalité, ne se lit pas et consiste en un emoji “cœur brisé”.

La liberté de ton art de forme s’exprimera tant, en prospective, à travers Churchill, Polar Bear Town d’Annabelle Amoros que Nicolae de Mihai Grecu, en passant par 7h15 -Merle noir de Judith Auffray et Soum d’Alice Brygo (photo de bandeau). Même chose avec les “écrans libres” dont le générique déroulera entre autres des noms d’habitué(e)s du festival : Gaëlle Boucand (Margot & Vanessa, photo ci-dessous), Georgia Azoulay (Entra el cantor), François Zabaleta (Portrait craché), etc.

En art vidéo se presseront les dernières créations de, entre autres, Julia Artamonov, Jean-Sébastien Chauvin (doublement présent en 2022, donc), Pierre Coulibeuf, Claire Doyon, Marylène Negro, Morgan Simon et Nieto, dont une rétrospective proposera par ailleurs 27 courts en deux programmes.

On renvoie au programme en ligne pour les 64 sélectionnés en panorama (dont Malmousque de Dorothée Sebbagh, en ligne actuellement sur notre plateforme), ainsi que les artistes en live ou en performance, tandis qu’une séance de patrimoine permettra de voir des films en version restaurée datant de la première édition de la manifestation, en 1992, autrement dit un autre siècle : La fausse parole de Thierry Villeneuve, Entre chiens et loups de Sylvie Verheyde et Violente de Christophe Blanc, dont la restauration fut effectuée en 2019 par L’Agence du court métrage et qu’il a déjà été possible d’admirer sur Brefcinema, par ailleurs à nouveau partenaire du festival. 

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès de Côté court 2021.

- Nicolae, lauréat du Prix 2022 du meilleur court métrage du Syndicat de la critique.