News 20/06/2022

Les “Nuits en or” dans un fauteuil

L’opération, toujours pilotée par l’Académie des César, voyage dans les salles durant le mois de juin, avec pour point d’orgue les projections à Paris du meilleur des courts métrages internationaux de l’année. Ce sera à l’UGC Odéon, les mercredi 22 et jeudi 23 juin.

Comme d’ordinaire, le programme des Nuits en or se divise en deux volets. D’abord, un “programme court” de 7 titres, primés par autant d’académies nationales, qui circule au long du mois de juin, et après, dans bon nombre de salles pour des projections ponctuelles événementielles. Parmi eux, les trois lauréats des derniers César en ce qui concerne le court métrage : Les mauvais garçons d’Élie Girard, Folie douce, folie dure de Marine Laclotte et Maalbeek d’Ismaël Joffroy Chandoutis.

La décoiffante animation canadienne Hot Flash de Thea Hollatz et l’hilarant et politiquement incorrect Sprötch de Xavier Seron, venu (évidemment !) de Belgique, les accompagnent, entre autres.

Les mauvais garçons et Folie douce, folie dure étant en ligne actuellement sur Brefcinema, qui est à nouveau partenaire de l’opération cette année, une semaine de programmation y sera liée dès le mercredi 22, sur notre plateforme. On pourra ainsi voir également le drôle et grinçant film autrichien Die Waschmachine de Dominik Hartl, de retour au format court pour l’occasion, et le tout aussi décapant What is a Woman ?, de Marin Håskjold (photo ci-dessus), où comment la question du genre se pose dans le vestiaire féminin d’une piscine en Norvège.

Tous ces films feront partie du corpus exhaustif proposé les 22 et 23 juin à l’UGC Odéon, soit 34 œuvres où figureront notamment la belle animation Maestrale de Nico Bonomolo, récompensée du David di Donatello en Italie (visuel ci-dessus), le nocturne et roumain In Between de et avec Ana Pasti (photo ci-dessous) ou encore Über Wasser de Jela Hasler (Suisse), découvert à Cannes en 2021.

Précisons que cette édition 2022 des Nuits en or est dédiée à l’Ukraine, dont le représentant sera Bullmastiff d’Anastasiya Bukovska. 

Christophe Chauville

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