News 12/03/2024

De Bruxelles à Los Angeles…

Puisque les deux cérémonies se sont succédées sur 24 heures, revenons de concert sur celle des Magritte et celle des Oscars, en premier lieu pour ce qui concerne les courts métrages.

Samedi dernier, la 13e édition des Magritte du cinéma, dédiée à la production belge francophone, a vu le premier long métrage d’Emmanuelle Nicot, Dalva, triompher, en remportant sept trophées (pour neuf nominations), dont ceux du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur espoir féminin (pour la jeune Zelda Samson).

Du côté des courts métrages, les trois lauréats de l’année sont : en fiction, Les silencieux de Basile Vuillemin (photo ci-dessous), qui faisait aussi partie des récents nommés au César de la catégorie ; en animation : Pina de Giuseppe Accardo et Jérémy Depuydt (visuel de bandeau) ; en documentaire : En attendant les robots de Natan Castay.

L’exploit peu banal réalisé par Arieh Worthalter mérite d’être signalé, étant à la fois désigné meilleur acteur pour Le procès Goldman de Cédric Kahn (comme aux César) et meilleur second rôle masculin pour Rien à perdre de Delphine Deloget ! Et puis il tient aussi le rôle principal dans Les silencieux… Incontournable, donc.

Mentionnons enfin le Magritte du meilleur espoir masculin décerné à Lazare Gousseau pour Le syndrome des amours passées, d’Ann Sirot et Raphaël Balboni. On l’a vu dans pas mal de courts métrages (par exemple Une chance unique de Joël Curtz), déjà, et ce n’est plus vraiment un “espoir“, mais on est bien content pour lui et on le félicite !

Le lendemain, c’est aux environs d’Hollywood Boulevard que les choses se jouaient et si l’on sait que le duo Triet-Harari a garni encore un peu plus sa vitrine à trophées avec cet Oscar du meilleur scénario original décerné à Anatomie d’une chute, on a moins vu commentées les récompenses allant aux films courts.

Voici donc les heureux winners de 2024 : War Is Over ! Inspired by the Music of John & Yoko de Dave Mullins et Brad Booker (en animation), le moyen métrage The Last Repair Shop de Ben Proudfoot et Kris Bowers (en documentaire, photo ci-dessus) et La merveilleuse histoire d’Henry Sugar, d’un certain Wes Anderson, en fiction.

Et Le garçon et le héron d’Hayao Miyazaki a sans surprise été élu meilleur film d’animation pour le long métrage. Incontournable, lui aussi…

Christophe Chauville

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