Festivals 12/07/2022

Verdict rendu au FID Marseille

L’édition 2022 du Festival international de cinéma de Marseille vient de s’achever. Quelques titres de moins d’une heure de durée figurent au palmarès.

Manifestation importante pour la création cinématographique d’auteur, le FID, 33e du nom, a vu cette année plusieurs films revenir plusieurs fois à son tableau d’honneur final. Ainsi, Mourir à Ibiza (Un film en trois étés), un long métrage signé à six mains par Anton Balekdjian, Léo Couture et Mattéo Eustachon (photo de bandeau), a remporté une mention spéciale du jury de la Compétition premier, le Prix Marseille Espérance, le Prix européen des lycéens et le Prix Air France du public.

Autres grands gagnants, le plutôt très long – 3h24 ! – The Unstable Object II de Daniel Eisenberg, qui repart de la cité phocéenne avec le Grand prix de la compétition internationale, dont le jury était présidé par Mati Diop, et le toujours prisé Prix Georges-de-Beauregard international.

Pour la compétition française, c’est On a eu la journée bonsoir de Narimane Mari (photo ci-dessus), qui dépasse de peu l’heure de projection, qui a gagné le Grand prix, mais également celui de la compétition CNAP, à savoir le Centre national des arts plastiques. 

La compétition Flash, plus directement tournée vers les œuvres courtes, a récompensé le film taïwanais Sappukei, de Chun Wang et Hikky Chen, tandis que le Prix Alice-Guy, décerné au sein de la section, est revenu à Danielle Arbid pour l’une de ses dernières réalisations, d’une durée de 14 minutes : Je donne à mon cœur une médaille pour t’avoir oublié. Rappelons au passage qu’un dossier comprenant un long entretien avec cette cinéaste toujours surprenante apparaît au sommaire de Bref n°127, toujours disponible (voir notre boutique en ligne).

N’omettons pas de mentionner enfin que L’arche d’Amira Louadah (photo ci-dessus), une coproduction franco-algérienne de 20 minutes, s’est vue attribuer le Prix Renaud-Victor et que l’inclassable Claude Schmitz, auteur de Rien sauf l’été et de Braquer Poitiers, a été gratifié du Prix du GNCR pour son nouveau film, Lucie perd son cheval, un long métrage co-produit par les Films de l’autre cougar et interprété par l’invariablement formidable Lucie Debay. On a hâte de le découvrir…

Christophe Chauville

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