Festivals 17/07/2021

Le FID Marseille en ligne de mire

Décalé un peu plus tard en juillet à cause des dates inhabituelles du Festival de Cannes, le FID est fidèle au rendez-vous à Marseille, sa 32e édition prenant place entre le lundi 19 et le dimanche 25 juillet.

Dans le cadre du FID 2021, 5 sections de compétition sont notamment prévues, tandis qu’un Grand prix d’honneur sera décerné à Apichatpong Weerasethakul. Plusieurs œuvres courtes de ce dernier seront présentées dans le cadre de la rétrospective dédiée au cinéaste thaï, dont des films des années 2000 finalement peu souvent diffusés (comme Mobile Men, Luminous, People et The Anthem – photo ci-dessous).

En lice pour les différents prix, les films de toutes durées sont mélangés, comme à l’habitude, avec donc pas mal de courts ou moyens métrages d’origines diverses. Lumbre Embers de Santiago Mohar Volkow (Mexique), Outhere (For Free Lozano) de Maïder Fortuné et Annie McDonell (Canada) ou Hier. de Wendelien Van Oldenborgh (Pays-Bas) en font partie au sein de le sélection internationale.

En compétition française, on retrouvera Article 15 de Marie Reinert, Appuyé au mur de Jean Meilleurat, Le transformateur de Pierre-Édouard Dumora et Les rendez-vous du samedi, un moyen métrage réalisé par l’insaisissable Antonin Peretjatko sur les manifestations de Gilets jaunes. Plusieurs des titres cités figureront aussi en compétition “Premier film et CNAP”, aux côtés de longs comme La colline de Julien Chauzit (photo de bandeau) ou Les mues de Grégoire Perrier.

Le compétition flash accueillera naturellement beaucoup de films courts, dont les derniers nés de Marie Losier (Taxidermisez-moi, 10 minutes, photo ci-dessus), Pierre Creton (House of Love) ou encore Jean-Baptiste Alazard (Saint Jean-Baptiste). A Day in a Life, coréalisé par Larry Clark et Jonathan Velazquez, sera aussi avoir, au milieu d’autres propositions arrivées du Japon, de Tunisie, de Lettonie ou de Colombie.

Une ultime section dévolue à d’“autres joyaux” comblera les fidèles du festival encore non rassasiés par le biais d’une trentaine de titres, comprenant aussi bien des courts (Los desnudos de Clarisse Hahn, Les antilopes de Maxime Martinot, Perchés de Guillaume Lillo, etc.), une série de 4 fois 6 minutes (Ire de Valérie Massadian) ou des longs, de patrimoine comme Simone Barbès ou la vertu de Marie-Claude Treilhou et plus récents, tels Le père de Nafi de Mamadou Dia, distribué en salles tout récemment (photo ci-dessus).

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès du FID Marseille 2020.

- Le film précédent de Guillaume Lillo : Rémy.