Soirs d’Europe à Lille
Le 38e Festival du cinéma européen de Lille revient physiquement après une édition 100% digitale l’année dernière. Ce sera du 15 au 21 avril, en plusieurs lieux de la cité nordiste.
Le Festival du cinéma européen de Lille, c’est d’abord une compétition officielle de courts métrages, en 6 programmes portant chacun un titre précis (“Va, je ne te hais point”, “Jusqu’au bout du monde”, “Demain n’existe pas”, etc.) et représentant une trentaine de titres en lice. Parmi eux, L’inspection de Frédéric Bas et Caroline Brami (cf. Bref n°127), Le temps d’une nuit d’Alice Fargier, T’es morte Hélène de Michiel Blanchart, Sami la fugue de Vincent Tricon, On n’est pas des animaux de Noé Debré et Retour à Toyama d’Atsushi Hirai (visibles actuellement sur Brefcinema). Signalons aussi la présence d’un film ukrainien, Mam d’Anna Gnatenko-Shabaldina.
Une seconde compétition, dite “Autres regards”, proposera en 4 séances distinctes des documentaires, des films d’animations, des œuvres expérimentales et des courts “décalés”. Noir-soleil de Marie Larrivé, Ce qui résonne dans le silence de Marine Blin, Inherent de Nicolai G.H. Johansen (photo ci-dessus) et Louise, signé de cinq étudiantes des Gobelins (visuel ci-dessous), en feront partie, entre autres.
Le concours de scénarios emblématique de la manifestation, 23e du nom, connaîtra sa phase ultime, le 20 avril à 14h l’Auditorium du Palais des Beaux-Arts de Lille, où les finalistes dévoileront leur projet devant le jury. On pourra aussi suivre une Nuit de la peur et une série de séances spéciales dont des “Courts de récré” destinés aux plus jeunes et incluant l’onirique et envoûtant Chroniques de l’eau salée, lui aussi issu des Gobelins (visuel de bandeau). Enfin, précisons que l’invité d’honneur sera cette année Élie Semoun, qui débuta lui aussi par le court, dans les années 1980.
À lire aussi :
- Le palmarès de l’édition 2021 du festival, organisée en ligne.
