Festivals 12/09/2025

Septemb’, le mois des gro’courts à Toulouse !

Le 14e Fifigrot, Festival international du film grolandais, investira plusieurs sites de la Ville rose entre le 15 et le 21 septemb’ (sic). Et une Amphorette reviendra comme il se doit à un court métrage en compétition.

Tout le petit peuple grolandais se massera dans les lieux habituels du Fifigrot, avec un programme très copieux à suivre durant toute la semaine de l’événement. À commencer par les trois programmes de courts métrages en compète, où se mesureront notamment Au bain des dames de Margaux Fournier, Deux personnes échangeant de la salive d’Alexandre Singh et Natalie Musteata (photo ci-dessous), Ma footballeuse à moi de Cheyenne Canaud-Wallays, Mort d’un acteur d’Ambroise Rateau, Pirateland de Stavros Petropoulos (photo de bandeau) ou encore Sam & Lola de Mahaut Adam. Donc de la fiction, du docu et de l’anim’, tous azimuts…

Qui dit “gro’courts” dit aussi “gro’longs”, forcément, et Baise-en-ville (Martin Jauvat), Kika (Alexe Poukine), La petite graine (Matthias et Colas Rifkiss) ou encore Vitrival (Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert), entre autres, seront de la partie. Stéphan Castang, Estéban, Alanté Kavaïtė et l’actrice australienne Helen Buday composeront le gro’jury cette année.

Au sein des autres volets de programmation, des avant-premières attendues – Animal totem de Benoît Delépine, sommité grolandaise s’il en est, Classe moyenne d’Antony Cordier, Ma frère de Lise Akoka et Romane Gueret, Que ma volonté soit faite de Julia Kowalski, Vade retro d’Antonin Peretjatko, etc. –, des focus dédiés à Peter Watkins et à l’Ibère fou Bigas Luna, du patrimoine un peu barré (voir Gaumont : l’étrange anthologie de Sylvain Perret, pour les 130 ans de la frime à la marguerite).

Il y aura aussi plein de ciné-bistrots dans des bars de la ville, avec diffusion de nombreux autres films courts : Apocalypse de Benoît Méry, Bonus malus de Quentin Papapietro (photo ci-dessus), Trouble sur le rail de Claudia Lopez-Lucia, Wesh Rimbaud de Dimitri Lucas, etc.

Une belle place sera en outre réservée à la littérature, avec un prix décerné et des conférences, mais aussi aux spectacles et concerts à travers, par exemple, un DJ set de David Boring, alias le déjà cité Estéban.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès du Fifigrot 2024.

- Sur un court métrage de Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert : Tout péter.