Paris est une fête !
Le maillage du calendrier des festivals de cinéma est particulièrement serré ce mois-ci, si bien que la capitale et sa périphérie en accueilleront plusieurs dans les prochains jours.
La grande majorité des festivals le sont, mais celui-là est particulièrement précieux : le Festival du film féministe des Lilas, juste de l’autre côté du périph’, connaîtra une 5e édition entre le 8 et le 12 octobre 2025, sur le thème – quelque peu inattendu – de la “joie militante”…
On pourra voir au Théâtre du Garde-chasse des longs métrages en lien direct avec la vocation de la manifestation, comme Des preuves d’amour d’Alice Douard, bien sûr, mais aussi Love Me Tender d’Anna Cazenave Cambet, Ma frère du duo Lise Akoka/Romane Gueret, La petite dernière d’Hafsia Herzi ou encore Promis le ciel d’Erige Sehiri, avec Aïssa Maïga, qui est du reste la marraine de cette édition.
Cinémas 93 proposera également, en accès gratuit, deux séances de courts métrages liées à sa fameuse “Aide au film court”, qui permettront de découvrir ou revoir à la fois des fictions et des docus : Enterrement de vie de jeune fille, signé Lola Cambourieu et Yann Berlier (photo ci-dessus), Estela d’Armel Hostiou et Maria Inés Pijuán, La peau dure de Laïs Decaster, etc. Beaucoup de débats, rencontres et ateliers animeront ces journées de festival qui s’annoncent à coup sûr animées et fructueuses.
Sur les mêmes dates, du côté du VIe arrondissement et de L’Arlequin, le Festival du cinéma allemand revient pour la trentième année – “Alles Gute zum Geburtstag”, donc (après recours à la traduction Google…) – et si l’événement est logiquement davantage tourné vers le long métrage, on pourra assister à la traditionnelle séance “Next Generation Short Tiger”, soit une sélection des meilleurs courts métrages des cinéastes allemands de demain.
11 titres de tous genres seront ainsi visibles le samedi 11 à 16h30, dont pas mal d’œuvres d’animation, comme le très beau Balcons de Xenia Smirnov (visuel ci-dessus).
Toujours Rive-Gauche, le 5e Festival du film libanais de France investira l’Institut du monde arabe, avec une cinquantaine de films au programme, mélangeant les inédits, les avant-premières et les classiques. 24 courts métrages, dont 14 œuvres d’écoles, seront en compétition et de nombreuses surprises se profileront sans doute, aux côtés de titres déjà identifiés, comme Le diable et la bicyclette de Sharon Hakim ou What if They Bomb Here Tonight ? de Samir Syriani.
Une séance spéciale sera dédiée à Wissam Charaf, composée de son court métrage Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues et de son court long Tombé du ciel, très proches dans leur tonalité. Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth, moyen métrage documentaire de Maya Abdul-Malak (photo ci-dessus), sera aussi visible, entre autres, dans le cadre d’un focus sur les 50 ans de la guerre au Liban – un bien triste anniversaire en soi…
Beaucoup de courts métrages, il y en aura enfin au sein du 7e Festival du film social, qui aura lieu du 13 au 16 octobre, à Paris, mais pas uniquement, puisque 60 sites de diffusion répartis dans 40 villes accueilleront les projections et rencontres prévues. 21 films seront en compétition, répartis en 6 programmes et soumis à un jury composé de personnalités du cinéma ou du secteur social. 47 pouces de Pascale Mompez (photo de bandeau), Ce qui appartient à César de Violette Gitton, La confrontation de Marie Abbenanti et Sandy Pujol-Latour, Malo fait du vélo de Yannick Muller (photo ci-dessus), Mercenaire de Pier-Philippe Chevigny ou encore The Weight of Light d’Anna Hints se retrouvent en lice.
En ouverture de l’événement sera projeté, en avant-première, le premier long métrage du tandem belge Charlotte Devillers/Arnaud Dufeys, intitulé On vous croit.
À lire aussi :
- Également en octobre 2025, le 13e Festival War on Screen et le 14e FIFIB, à Bordeaux.
- Sur Chasse Royale, court métrage de Lise Akoka et Romane Gueret.