Festivals 29/09/2025

FIFIB 2025 : belles vendanges en vue à Bordeaux

14e édition pour le Festival international du film indépendant de Bordeaux, entre le 7 et le 12 octobre, avec un programme foisonnant et beaucoup d’œuvres courtes présentées au fil des différents volets d’une manifestation toujours aussi exigeante que surprenante.

Brefcinema compte de nouveau au rang des partenaires du FIFIB, dont le millésime à venir s’annonce sous les meilleurs augures ! À la suite de l’ouverture, avec la projection en avant-première de Vie privée de Rebecca Zlotowski, se déploieront les compétitions, dont l’emblématique “Contrebande” qui se plaît à mêler différents formats.

Trois programmes de courts seront projetés dans ce cadre, où ferrailleront Au bain des dames de Margaux Fournier – qui sera en bonne place au sommaire du prochain numéro de Bref –, Because of (U) de Tohé Commaret (photo ci-dessous), Manal Issa, 2024 d’Élisabeth Subrin, Sur écoute d’Élie Girard (auteur du césarisé Les mauvais garçons) ou encore Some of You Fucked Eva (photo de bandeau), signé Lilith Grasmug, cette prometteuse jeune actrice appréciée dans Langue étrangère de Claire Burger, notamment.

Sept autres titres concourront dans la compétition courts métrages spécifique, parfois remarqués en d’autres lieux festivaliers, comme Le Diable et la bicyclette de Sharon Hakim (photo ci-dessous) à Clermont-Ferrand ou le surprenant film d’animation S the Wolf de Sameh Alaa à Annecy.

On verra aussi Smells Like Kids Spirit, réalisé par Aude Pépin, qui tenait le rôle de la mère frappée de jeunisme – en doudoune rose à paillettes – de Petite reine de Julien Guetta.

En hors compétition, le Wonderwall de Róisín Burns côtoiera Demons to Diamonds de Valentin Noujaïm, tandis que la séance Comett, du nom de la plateforme pédagogique éponyme, présentera deux films de prometteurs jeunes réalisateurs : Rien d’important de François Robic et Comment savoir… ? de Joachim Larrieu.

À ne pas rater aussi la projection des deux longs métrages d’Alexe Poukine sortis en 2025 (Kika côté fiction, Sauve qui peut côté docu) et une carte blanche donnée à l’artiste guadeloupéenne Malaury Eloi Paisley qui a choisi de montrer quatre films courts, dont Cœur bleu de Samuel Suffren (photo ci-dessus).

Il faudra compter enfin sur une belle brochette d’avant-premières (Baise-en-ville de Martin Jauvat, Des preuves d’amour d’Alice Douard, Imago de Déni Oumar Pitsaev, On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys, etc.), avec une ultime recommandation particulière envers le trop méconnu La belle jeunesse de Jaime Rosales, qui date de 2014 et sera projeté dans le cadre d’un focus axé sur l’œuvre de ce francophile cinéaste espagnol.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès du FIFIB 2024.

- Sur un long métrage interprété par Lilith Grasmug : Foudre de Carmen Jaquier (2024).