Paris Courts devant, pour inaugurer 2025…
La 19e édition du Festival Paris Courts devant retrouve son lieu d’accueil habituel, à savoir le cinéma Pathé - Les 7 Batignolles, entre le 10 et le 17 janvier 2025. Avec ses volets de compétition, ses séances spéciales et jeune public, ses avant-premières de longs, lectures de scénarios, etc.
C’est l’année avant la vingtaine, déjà, pour le festival Paris Courts devant… Les choses ont passé tellement vite ! En attendant l’édition des vingt ans, donc, on se délectera sans modération de celle-ci, qui débutera le vendredi 10 janvier avec en ouverture une avant-première de long métrage. En l’occurrence celle du premier long métrage de Stéphane Ly-Cuong, Dans la cuisine des Nguyen. Toujours produit par Amélie Quéret pour Respiro Productions, le film sera distribué début mars 2025 (par Jour2Fête).
Parmi les autres longs métrages projetés, on pourra découvrir aussi Ollie, le premier d’Antoine Besse, dont Le skate moderne nous avait enchanté il y a une dizaine d’années. Mon inséparable, d’Anne-Sophie Bailly, sera déjà sorti, mais une séance spéciale avec l’équipe du film aura lieu le jeudi soir – le 16, donc.
Bien entendu, les compétitions constitueront le plat de résistance de la manifestation, avec tout d’abord les cinq programmes de l’officielle. Une trentaine de titres, dont certains déjà repérés ci et là (Ce qui appartient à César de Violette Gitton, Langue maternelle de Mariame N’Diaye, Les liens du sang d’Hakim Atoui, Papillon de Florence Miailhe, Plus douce est la nuit de Fabienne Wagenaar, etc.), tandis que de nombreuses belles découvertes seront à coup sûr à opérer – citons Lou de Tara Maurel (photo ci-dessus), Milkshake de Lisa Blum, Mort d’un acteur d’Ambroise Rateau (photo ci-dessous), ou encore The Weight of Light de l’Estonienne Anna Hints.
Deux programmes concentreront les votes du public, intitulés “Aux longs cour(t)s” et “Traverser la guerre”. Avec notamment À marée haute de Camille Fleury dans la première et Mon père de Jordan Raux (photo ci-dessous) dans la seconde.
Les “petits courts devant” seront comme chaque année incontournables, projetés le dimanche 12 en milieu d’après-midi, en sept propositions signées entre autres Basile Doganis (Maternelle), Loïc Espuche (Beurk !) et Sophie Roze (Une guitare à la mer).
Autre moment spécial, les dix ans de la société de production Mood Films, fondée et dirigée par Benjamin Bonnet, seront célébrés par le biais d’une carte blanche, le mercredi 15 à 19h, composée de cinq films de son catalogue, dont Écailles de rose de Kloé Lang (photo de bandeau), Genet à Tanger de Guillaume de Sardes (déjà diffusé sur Brefcinema) et l’un des opus les plus récemment achevés, Nino lunaire de Manuel Billi.
Beaucoup de tables rondes (dont celle de l’école de la SRF, sur le passage du court au long, avec Zoel Aeschbacher, Hélène Rosselet-Ruiz et Lawrence Valin) et le Marché aux Prod’s, organisé avec la Fédération des jeunes producteurs indépendants (FJPI), attireront également tout le secteur, en plus des cinéphiles, à la Porte de Clichy, tout près du très agréable Parc Martin Luther-King.
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