Le FIFIB sous le signe du 13
Le Festival international du film indépendant de Bordeaux connaîtra à partir du mardi 8 octobre sa 13e édition, avec une remise de prix prévue le dimanche 13, justement. De quoi lui porter chance ? En heureux partenaire de la manifestation, on le lui souhaite !
L’édito du catalogue du FIFIB 2024 s’intitule “Désobéir”. Tout un programme, donc, que l’on devrait retrouver en fil rouge des différents volets de la programmation de cette édition numéro 13, qui se déroulera dans les lieux habituels du festival entre le 8 et le 13 octobre, avec Les femmes au balcon de Noémie Merlant en ouverture et Planète B d’Aude Léa Rapin en clôture (photo ci-dessous). Soit deux réalisatrices qui prennent des risques, plutôt rebelles et toutes deux passées par le court, de surcroît.
En compétition des longs métrages, on retrouvera Maxime Jean-Baptiste avec son premier long, tourné en Guyane : Kouté kwa. Également en lice, Les tempêtes, premier long de Daria Raymond-Boughenou, et Bonjour l’asile, le deuxième de Judith Davis (après Tout ce que qu’il me reste de la Révolution, en 2019), mais aussi Aimer perdre de Lenny et Harpo Guit (les deux fils de Graham, pour qui s’en souvient) ou encore Les paradis de Diane des Helvètes Carmen Jaquier et Jan Gassman.
Les durées sont mélangées dans la compétition Contrebande, originalité de la manifestation, les 13 minutes (encore ce chiffre !) de 3350 km de Sara Kontar cohabitant avec les 70 des Hommes désintéressés de François Robic. Comment savoir ?… de Joachim Larrieu (photo ci-dessous) et Bonus malus, le nouveau film de Quentin Papapietro, concourront aussi dans cette sélection.
Neuf titres seront au départ dans la catégorie courts métrages, dont Adieu Émile d’Alexis Diop, Amelia Starlight de Laura Thomassaint, Chère Louise de Rémi Brachet et Tomber l’amour de Garance Kim. Le hors compétition sera aussi bien fourni, avec entre autres Le jour où j’étais perdu de Soufiane Adel et La fille qui explose des prolifiques Caroline Poggi et Jonathan Vinel (visuel ci-dessous).
Par ailleurs, comment ne pas évoquer la grande rétro Miguel Gomes, quoique amputée de ses courts, mais comptant tous les longs, de La gueule que tu mérites à Grand tour. À suivre également les deux longs de Coralie Fargeat (Revenge et The Substance, en AP), deux autres de Guiraudie (il y avait le choix, mais ce sera L’inconnu du lac et Miséricorde).
Au rang des avant-premières, on citera aussi des films aussi attendus que Diamant brut d’Agathe Riedinger (photo de bandeau), après sa sélection officielle à Cannes, Selon Joy de Camille Lugan (présenté pour sa part à Venise), L’effacement de Karim Moussaoui (qui ne sortira qu’au printemps 2025) et l’adaptation du roman de Nicolas Mathieu Leurs enfants après eux par les frères Boukherma.
Le volet pro sera copieux également, sans même parler des réjouissances nocturnes – concerts, karaokés et DJ sets. On ne va pas s’ennuyer à Bordeaux…
À voir aussi :
- Diamant brut d’Agathe Riedinger, actuellement disponible sur Brefcinema.
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