FTC 2025 : le monde entier débarque en Provence !
Le Festival tous courts affirme plus que jamais, à l’occasion de sa 43e édition, sa dimension internationale, à travers 50 courts métrages en œuvres, sur 10 programmes. En section expérimentale, 25 films seront également en lice.
Du 2 au 6 décembre, le Festival international de courts métrages d’Aix-en-Provence, plus connu sous le nom de Festival tous courts, proposera ce qui est sans doute la compétition internationale la plus vaste des festivals de l’Hexagone après celle de Clermont-Ferrand. Et toutes les aires de production de la planète seront représentées.

Vous voulez l’Amérique du Sud ? Citons le franco-brésilien Samba infinito de Leonardo Martinelli (photo ci-dessus) ou Pasta negra de Jorge Thielen Armand, qui prend place en Colombie. Des nouvelles du Proche-Orient ? Mémoire d’un arbre de Wassim Tanios emmène au Liban et Free Words : A Poet from Gaza d’Abdullah Harun Ilhan en Palestine. L’Asie vous tente davantage ? Bleat! d’Ananth Subramaniam, qui associe Malaisie et Philippines, s’impose, à côté des chinois Power Off de Rio Meng ou Across the River de Shengjie He (photo de bandeau). Sans compter l’Iran (Sheep de Mehrdad Kabiri), la Géorgie (Burning Sun de Nutsa Tsikaridze – photo ci-dessous), Haïti (Cœur bleu de Samuel Suffren), la Tunisie (Mardochi de Lucas Gloppe).

L’Europe ne sera pas en reste, de l’Irlande (No Mean City de Ross McClean) à la Pologne (Judgement of the Dead de Andrei Kashperski, Dzieciak de Maksymilian Nowicki – photo ci-dessous), en passant par l’Espagne, qui demeure une cinématographie de première importance (Solo Kim de Diego Herrero et Javier Prieto de Paula, Faustino de German Mairen, Semillas de Kivu de Carlos Valle et Néstor López).
Côté français, pas mal de candidats se presseront aussi évidemment, dont Au bain des dames de Margaux Fournier, Big Boys Don’t Cry d’Arnaud Delmarle, Dieu est timide de Jocelyn Charles, No Skate! de Guil Sela ou encore Une fugue d’Agnès Patron.

La compétition “expé”, qui vivra sa 11e année d’existence, sera à suivre de très près aussi, avec entre autres Érographie de David Matarasso (qui est interdit aux moins de 18 ans), Glass House de Boris Labbé, L’Mina de Randa Maroufi (photo ci-dessous), Who Killed Narin G**** ? d’Ayce Kartal (le réalisateur turc du mémorable Vilaine fille) et le nouveau film de l’Autrichien Siegfried A. Fruhauf, The Arrow Points.

La programmation inclue de surcroît des cartes blanches à la société québécoise La distributrice de films, à Ardèche Images et au Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et des séances spéciales – volet jeune public, films en Région (parmi lesquels Suleimani de Vinnie Ann Bose et Tous mes respects d’Oumnia Hanader), “objets singuliers” et Coups de cœur (dont Sauver les meubles de Faustine Crespy et Apocalypse de Benoît Méry, actuellement en ligne sur notre plateforme), etc.
La clôture aura lieu le samedi 6 décembre à 19h30, avec sa kyrielle de récompenses, notamment celles qu’attribueront le jury professionnel et le jury jeunes.

À lire aussi :
- Le palmarès du Festival tous courts 2024.
- Le Poitiers Film Festival 2025, du 28 novembre au 5 décembre.


