Festivals 31/05/2023

Côté court 2023, c’est parti !

Place à la 32e édition de Côté court, du 7 au 17 juin, toujours dans son écrin du Ciné 104 et au gré de ses différentes sections : compétitions fiction, essai/art vidéo et prospective, panorama, animation, écrans libres et clips. Un focus sur le cinéma libanais sera aussi à suivre.

Inutile de rappeler que le rendez-vous donné par Jacky Évrard et son équipe au Ciné 104 est parmi les plus importants de l’année dans le calendrier du court métrage. Cette édition 2023 ne faillira pas à la règle, avec un enchaînement de séances toujours assez vertigineux.

À l’appel de la compétition fiction répondront 27 œuvres d’auteurs et autrices, mêlant quelques titres potentiellement déjà vus ailleurs – Swan dans le centre d’Iris Chassaigne (voir Bref n°128), Le jour où j’étais perdu de Soufiane Adel, Rapide de Paul Rigoux, Marinaleda de Louis Séguin Castells de Blanca Camell Galí (photo de bandeau), etc. – et les tous frais derniers nés de Serge Bozon (Grands enfants), Carmen Leroi (Sans regret, avec Emmanuel Mouret acteur, aux côtés de Julia Faure, photo ci-dessous), Hélène et Marie Rosselet-Ruiz (Les reines du mambo), Juliette Saint-Sardos (Les rossignols) ou encore la cinéaste découverte avec Mat et les gravitantes il y a deux ans : Pauline Pénichout (Vers le nord).

On pourra voir également dans la section – compétitive – Prospective, entre autres, Le Horla de Pierre Creton, Koban Louzoù de Brieuc Schieb, Marie, midi, minuit de Stéphane Batut, Le mur des morts d’Eugène Green, Raie manta d’Anton Bialas et Vous (les adolescents) de Valérie Mréjen. Soit un bon mix entre nouveaux talents et artistes confirmé(e)s.

Du côté des Écrans libres, Quentin Papapietro présentera Daniel au grand dam, Pablo Dury Le soleil dort, Leslie Lagier Supernova et Guillaume Brac Un pincement au cœur (parmi d’autres, qui mériteraient d’être cité(e)s eux aussi !).

Au (grand) nombre des créatrices et créateurs qui concourront au sein de la section Essai/art vidéo apparaissent les noms de Garance Kim (Bruit de souvenirs), de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (Il faut regarder le feu ou brûler dedans), de Jean-Gabriel Périot (L’effort des hommes), de Christophe Loizillon (L’escalier), de Valentine Cadic (La nuit n’en finit plus), d’Ana Edwards (Le départ des images, cf. Bref n°128) et de l’inamovible Bertrand Mandico (avec The Last Cartoon, réalisé dans le cadre d’une commande du Festival de Locarno 2022, photo ci-dessus).

Ce n’est pas tout, car il y aura un panorama spécial animation (avec notamment La grande arche de Camille Authouart et Drôles d’oiseaux de Charlie Belin), en plus du panorama traditionnel, qui semble moins large que d’habitude et où l’on pourra retrouver les docus Andy et Charlie de Livia Lattanzio (photo ci-dessus) et De quoi j’ai l’air d’Adèle Shaykhulova, Les algues maléfiques d’Antonin Peretjatko ou encore Mon p’tit papa de Mahaut Adams, avec Martin Jauvat, Anaïde Rozam et le Chien de Navarre “historique” Jean-Luc Vincent.

Un focus libanais (comprenant Un tueur de Danielle Arbid), un florilège de clips (signés Camille Degeye, Yann Gonzalez, Alexis Langlois, etc.), une carte blanche à la Maison du film et une autre à la société de production Rue de la Sardine complèteront le programme, ainsi qu’une très belle séance patrimoniale célébrant les 40 ans de l’Agence du court métrage.

Elle réunira, le vendredi 9 à 18h et en présence de certains des réalisateurs concernés, Tous à la manif de Laurent Cantet (photo ci-dessus), Une rue dans sa longueur de Thomas Salvador, La leçon de guitare de Martin Rit, Viejo pascuero (une petite histoire de Noël) de Jean-Baptiste Huber et Dimanche ou les fantômes de Laurent Achard. Que du très bon, datant des “glory days” des années 1990-2000 !

Christophe Chauville

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