Festivals 20/11/2024

Aux armes, Aix-aetera !

Formez les rangs, on se met en ordre de marche pour l’un des plus importants rendez-vous du court métrage de l’année, qui la clôt quasiment… À savoir le Festival Tous Courts, 42e du nom et qui aura lieu du 3 au 7 décembre à Aix-en-Provence, après sa métropole entre le 25 et le 29 novembre.

On commence à l’appeler le FTC, on a nommé le Festival Tous Courts, festival international de courts métrages d’Aix-en-Provence. Que l’on ne présente plus. Toujours aussi imposant avec ses 10 programmes en compétition internationale – certains devraient en prendre de la graine ! On plaisante… Mais pas tant que ça, vu la quantité et la qualité, à nouveau au cœur de cette 42e édition.

Quelques titres en lice pour le prouver : 2720 (Basil da Cunha, Portugal/Brésil/Suisse), Le chant des bêtes (Titouan Ropert), Cura sana (Lucía G. Romero, Espagne, photo ci-dessus), Mau por um momento (Daniel Soares, Portugal), Na marei (Léa-Jade Horlier), Notre version des choses (Elena Focsa, photo de bandeau), Qu’importe la distance (Léo Fontaine) et Une orange de Jaffa (Mohammed Almughanni) en fiction. Beautiful Men (Nicolas Keppens), Les gens dans l’armoire (Dahee Jeong), Papillon (Florence Miailhe), Plus douce est la nuit de Fabienne Waagenar en animation. Parmi beaucoup d’autres…

Pour la compétition expérimentale, trois programmes ont été concoctés, avec vingt-quatre œuvres à départager et de nombreuses propositions surprenantes sans doute à la clé.

En hors compétition, toujours une abondance au Mazarin et au Cézanne. On pourra choisir les Films en Région, notamment Chère Louise de Rémi Brachet (photo ci-dessus), avec une formidable Ariane Ascaride (c’est un pléonasme), ou alors les “objets singuliers”, où Mes indésirables de Félix Fattal ou Voix tonnerre de Nieto occupent une juste place. Une séance “Femmes & cinéma” en entrée libre, projetant des travaux lycéens, est à retenir aussi, tout comme un focus sur la Cinémamecque, soit les hilarantes et toujours pertinentes œuvres en stop-motion de Vincent Barrot autour de l’univers du Septième art et de la cinéphilie (visuel ci-dessous : Jafar Panahi, télépathie).

Un mot s’impose enfin sur la séance de moyens métrages fignolée par Arte, avec le bien nommé L’envoûtement de Nicolas Giuliani et le très réussi What Mary Didn’t Know de la Grecque Konstantina Kotzmani (photo ci-dessous), qui apparaîtront tous deux au sommaire du prochain numéro de Bref.

Et puis, la Nuit du court – une véritable institution – emmènera ses insomniaques adeptes jusqu’au matin avec comme slogan sur la banderole “Mieux vaut en rire !”. De Désiré d’Albert Dupontel à Un dernier été de Xavier Lacaille, en passant par Les effaceurs de Frédérick Vin, Sam et Lola de Mahaut Adam, Camille sans contact de Paul Nouhet et Haut les cœurs ! d’Adrian Moyse Dullin – on en passe, et des aussi drôles !

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Les vainqueurs du FTC 2023.

- Sur un autre épisode de la Cinémamecque : La mort du cinéma.