Auch : et le rideau sur l’écran va tomber…
L’équipe d’organisation l’a annoncé : la 14e édition du Festival du court métrage d’Auch sera la dernière… Nulle tristesse, pourtant, dans leur communication : on fêtera le format court en profitant un maximum, entre le 27 et le 30 novembre au Ciné 32.
La photo sur le mot fin peut faire sourire ou pleurer : on connaît la chanson, mais la team du FCMA a plutôt choisi de demeurer dans des sentiments positifs et festifs pour cet ultime tour de piste, avec d’abord ses différentes compétitions, qui réuniront films courts français ou internationaux, de fiction, animation ou documentaire.
En sélection officielle batailleront Big Boys Don’t Cry d’Arnaud Delmarle, Le diable et la bicyclette de Sharon Hakim, Mort d’un acteur d’Ambroise Rateau, Les talons de ma mère de Lili Cazals ou encore Les solariens de Clarence Larrivoire, mais aussi des titres encore moins connus comme L’algorithme du lait caillé d’Émilie Janin (photo ci-dessus).
La mini-compète OCNI – dédiée aux Objets cinématographiques non identifiés – réunit six autres titres dont Avalanche de Lucie Millon (photo ci-dessous), Soixante-sept millisecondes de Fleuryfontaine et Quai Sisowath de Stéphanie Lansaque et François Leroy.
Quant au vote du public, il concerne une sélection spécifique de cinq autres sélectionnés, parmi lesquels Des doigts en or de Chryssa Florou, RDV de Jules Cottier et le délirant film en stop-motion Carcassonne-Acapulco de Marjorie Caup et Olivier Héraud (visuel ci-dessous).
Beaucoup d’autres propositions se profilent en hors-compétition, entre coups de cœur, séances documentaires, courts trash, programmes thématiques (“L’amour tout court”, “Les darons”…) et jeune public. On pourra y croiser Apocalypse de Benoit Méry (actuellement disponible sur note plateforme) Le dernier homme de Vicky Venucci de Swann Dupont, Lou de Tara Maurel, La plus belle fille du Havre de Mathilde Aplincourt (photo de bandeau), Son seul de Théo Vincent-Suzzoni, Smells Like Kids Spirit d’Aude Pépin, Les tremblements de Louise Chauvet, etc.
Dernière chose, l’association Venderborg Prod’ qui pilotait le rendez-vous, annonce poursuivre son engagement pour le court métrage en projetant de continuer à faire vivre le format dans le Gers sous d’autres formes. À suivre, donc !
À voir aussi :
- Les liens du sang d’Hakim Atoui, à voir dans la séance “Courts mais trash”.
À lire aussi :
- Le Poitiers Film Festival 2025, du 28 novembre au 5 décembre.
