Au Nord, ce sera le cocon !
Ce titre évoque L’hybride, bien sûr, cette salle “cosy” à nulle autre pareille qui accueille, entre autres sites de Lille et Tourcoing, le Festival international du court métrage, à partir de ce jeudi 21 septembre et jusqu’au dimanche 1er octobre.
C’est cette année la 23e édition du Festival international du court métrage de Lille (dont on a même oublié son ancienne appellation de “Rencontres audiovisuelles”), qui investira pour la première fois un site à Tourcoing également, déployant à nouveau un très riche programme, dont ses compétitions toujours très attendues, puisque c’est le public qui fait office de jury et attribue ainsi les différents prix.
En nationale, la sélection est de haute tenue et on aurait envie de citer les 17 titres en lice, mais il faut bien choisir et on signalera juste la présence de 27 de Flóra Anna Buda (soit la Palme d’or du court métrage 2023), Anansi d’Aude N’Guessan-Forget, ll faut regarder le feu ou brûler dedans de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (photo ci-dessous) L’ombre des papillons de Sofia El Khyari, Le passage du col de Marie Bottois, Rapide de Paul Rigoux, Le roi qui contemplait la mer de Jean-Sébastien Chauvin et Raie Manta d’Anton Bialas (ces deux derniers étant accessibles sur Brefcinema actuellement).
Du côté de l’internationale, ils seront 14 sur la ligne de départ, dont Hideous de Yann Gonzalez, My Year of Dicks de Sara Gunnarsdóttir (visuel de bandeau) et The Debutante d’Elizabeth Hobbs.
Les spectateurs suivront aussi les 3 programmes du “Best of” dédié aux écoles d’animation françaises, invariablement prolixes, et une master-class prodiguée par Florence Miailhe, conjointement à une projection de son long métrage La traversée. De l’animation également au long de la Nuit qui lui est dévolue traditionnellement au Théâtre Sébastopol, qui comprendra un focus spécial consacré à Miyu Productions, acteur incontournable du secteur.
Un copieux volet de programmation permettra de s’intéresser à la création régionale, à travers d’abord les dernières productions achevées, dont les nouveaux films de Sarah Gerbeaud (Radio Pilotis) et de Suki (Un grain de sable dans l’univers). Et on n’oubliera pas de mentionner le fameux Marathon du court, qui permettra pour la 17e année à des films de se voir conçus en 48h sur un thème tiré au sort au préalable. Le palmarès sera proclamé le dimanche 1er octobre à 19h, en entrée gratuite (sur réservation).
À lire aussi :
- Le palmarès du Festival du court métrage de Lille 2022.
- Court métrange 2023, à Rennes, du 21 septembre au 1er octobre également.
