En salles 02/03/2022

Tous les courts d’Emmanuel Marre sur grand écran

À l’occasion de la sortie de son premier long métrage, le Saint-André des Arts à Paris convie les spectateurs à une rétrospective de l’œuvre courte d’Emmanuel Marre, sur trois samedis en fin de journée.

Une belle initiative à saluer que celle du Saint-André des Arts, cette salle mythique du quartier de Saint-Michel, qui a choisi d’accompagner l’arrivée en salles de Rien à foutre, co-réalisé par Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, par des projections en salle de ses œuvres précédentes.

Parmi ces dernières, on connaît surtout Le film de l’été – Prix Jean-Vigo du court métrage 2017, de nouveau visible sur Brefcinema à partir de cette semaine – et D’un château l’autre (photo ci-dessus), également mis en ligne sur notre plateforme par le passé, mais ces deux moyens métrages plébiscités dans les festivals avaient eux-mêmes été précédés par plusieurs courts métrages, depuis la fin des années 2000.

On pourra (presque) tous les voir ou revoir les samedis 5, 12 et 19 mars à 18h lors de séances en présence du réalisateurs et de ses invités. La vie qui va avec (2008) et le documentaire Les cheveux coupés (2009) accompagneront d’abord Le film de l’été, pour une séance dominée par des figures de l’enfance.

Michel (2009, sur un scénario co-écrit avec Antoine Russbach) et Chaumière (long métrage documentaire de 70 minutes réalisé en 2013, photo ci-dessus) suivront le 12, s’intéressant tous deux au motif du logement, tandis que Le désarroi du flic socialiste Quechua, avec l’indispensable Jean-Benoît Ugeux (2014, photo de bandeau) composera avec le Pardino d’oro 2018 à Locarno, D’un château l’autre, un programme plutôt politique le 19.

Christophe Chauville

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