Des séances gratuites de courts primés à Paris, avec les Nuits en Or
Avant des projections durant tout l’été, en France et à l’international, et avant un focus spécial sur Brefcinema, les Nuits en Or invitent à deux soirées de projection en accès libre à l’UGC Odéon, à Paris, les 21 et 22 juin.
Depuis plusieurs années, Brefcinema est partenaire des Nuits en Or, organisées par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma – qui pilote également, bien sûr, les annuels César. À travers les Nuits en Or, ce sont de très nombreux courts métrages récompensés par l’académie de leur pays d’origine qui sont diffusés en France, en programme, sur deux configurations différentes.
En attendant de découvrir en ligne sur notre plateforme trois ambassadeurs du millésime 2023 à partir de mercredi 28 juin (il s’agira pour les citer déjà, du lituanien Techno, mama de Saulius Baradinskas, du canadien Les filles ne marchent pas seules la nuit de Katerine Martineau et de l’animation israélienne Letter to a Pig de Tal Kantor) et avant que ne commence la tournée estivale voyageant de salle en salle, partout en France et au-delà (l’événement sera accueilli à Athènes, Bucarest, Lisbonne, Luxembourg, Madrid, Mexico, Rome, Vienne, etc.), on pourra savourer le "programme long”, qui réunit les 31 titres proposés, en 6 programmes, sur les soirées des mercredi 21 et jeudi 22 juin, à l’UGC Odéon, à Paris. Soulignons que ces séances sont entièrement gratuites, dans la limite des places disponibles (les billets sont à retirer directement sur place une heure avant chaque séance).
Les lauréats des derniers français seront naturellement de la partie (et seront intégrés tous trois au “programme court”), à savoir Partir un jour d’Amélie Bonnin et La vie sexuelle de mamie, d’Urska Djukić et Émilie Pigeard, tous deux disponibles actuellement sur Brefcinema, et Maria Schneider 1983 d’Élisabeth Subrin, récompensé dans la catégorie documentaire.
Côté francophone, on verra le très beau film d’animation de Jonathan Laskar The Record, distingué du Prix du cinéma suisse du meilleur film d’animation en 2023, ainsi que la lauréat du Magritte 2023 du meilleur court métrage de fiction, Ma gueule de Grégory Carnoli et Thibaut Wohlfahrt (photo ci-dessus), fable des plus acerbes sur le délit de faciès.
Difficile de tous les passer en revue, mais on conseillera particulièrement un film d’animation assez foufou (Loop, signé Pablo Polledri et venu d’Espagne), la fiction dystopique islandaise Heartless d’Haukur Björgvinsson (photo de bandeau), le beau et touchant documentaire intime taïwanais Will You Look at Me de Huang Shuli, par ailleurs apprécié à Clermont-Ferrand cette année, ou encore l’anxyogène teenage movie sud-coréen Light It Up at 2 AM de Yoo Jong-seok (photo ci-dessus), qui a remporté le Blue Dragon 2022 à Séoul.
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