Pas de politique de rigueur sur les prix en festival !
Ouf, pas d’économies à prévoir sur les récompenses festivalières, voilà qui change un peu ! Et les dernières semaines ont même vu certain(e)s cinéastes capitaliser !
Les cérémonies de clôture se succèdent dans les festivals et l’heure est à un petit récapitulatif des derniers épisodes en la matière… Avec le FIFIB 2024, tout d’abord, dont la 13e édition a vu L’homme de merde de Sorel França (photo de bandeau) recevoir le Grand prix de la compétition française des courts métrages. Une mention a par ailleurs été attribuée par le jury à Amelia Starlight, le nouveau film de Laura Thomassaint.
Le Prix Comett du meilleur court métrage tourné en région – Nouvelle-Aquitaine, donc – est allé à Comment savoir… ? de Joachim Larrieu, qui sera au sommaire du cahier critique du prochain numéro de Bref. En compétition Contrebande, où toutes les durées se côtoient, Des rêves en bateaux papiers de Samuel Suffren a reçu une mention.
De Bordeaux à Saint-Jean de Luz, il n’y a pas grande distance, pour se tourner vers le Festival international du film, qui connaissait sa 11e édition. Huit prix ont concerné la compétition court métrage, où Ce qui appartient à César de Violette Gitton a tiré son épingle du jeu, récoltant le Grand prix du jury du court métrage, ainsi que le Prix Révélation Arda pour son excellente jeune comédienne : Billie Blain.
L’oncle de Maëva Leïla Youbi (Prix de la mise en scène, photo ci-dessus), Tirée par les cheveux de Magali Miniac (Prix Vision d’avenir) et Saint-Honoré de Christopher Caulier et Mohamed Seddiki (Prix du public et Prix SFCC du court métrage) ont aussi été à la fête.
Laurent Hélas, de Nouvelle Donne Production, a été élu “producteur d’avenir”, en lien avec Fraîche de Marie-Julie Baup et Mamina de Massimo Riggi.
À la même période, grosso modo, s’est déroulé le Festival War on Screen à Châlons-en-Champagne, pour la 12e fois. Notons d’abord le Prix du public pour la compétition des longs métrages reçu par Rabia de Mareike Engelhardt, produit par Films Grand huit.
Le Grand prix du court métrage a pour sa part été décerné par un jury de lycéens à Moeder / Mère de Salomon Ligthelm, basé sur une histoire vraie survenue aux frontières de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. tandis que La voix des autres de Fatima Kaci, multi-primé depuis un an, a séduit le public du festival.
Le film a aussi été récompensé à l’issue du 6e Festival du film social, recevant le Prix du jury de Paris-Solidarité de la Mairie de Paris, qui a aussi retenu Langue maternelle de Mariame N’Diaye (mention d’honneur, photo ci-dessus). Autre court métrage connaissant un faste destin en festivals, Avec l’humanité qui convient, de Kasper Checinski, figure au palmarès via le prix du jury de la Ville d’Aubervilliers.
Pour finir, mentionnons d’autres trophées obtenus par Love Lockdown de Nicole Fantl (Prix Nicolas-Baudin du meilleur court métrage au Festival des Antipodes à Saint-Tropez), par Palomar de José Luis Jiménez Gómez (Prix du meilleur court métrage au 6e Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes, organisé en Guyane – photo ci-dessus) et par les deux ex-aequo au Prix du jury du Panorama du cinéma colombien, qui s’est tenu à Paris : Estamos en el mapa, de Santiago Rodríguez Cárdenas (également lauréat du Prix du jury étudiant), et La noche del minotauro de Juliana Zuluaga Montoya.
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