News 25/04/2022

Nikon Film Festival 2022 : une dizaine de films primés à voir en ligne

Après deux années perturbées, le Nikon Film Festival a pu décerner ses récompenses au Grand Rex, à Paris, vendredi dernier.

Une 12e édition sur la thématique du rêve et 11 films de 2 minutes 20 à visionner sur le site du Nikon Film Festival – ce qui prendra donc moins d’une demie-heure… Le jury était présidé cette année par Gilles Lellouche et a récompensé 7 films parmi la sélection des 50 finalistes du millésime 2022. Le Grand prix est allé à Nourrir les cygnes de Christophe Ideal (photo de bandeau), un vrai rêve étrange où l’on retrouve notamment Elli Medeiros. Le Prix de la mise en scène est revenu à un film d’animation, ce qui est à la fois rare et plaisant, à savoir Spoon d’Arthur Chays.

Aucune réserve possible sur le Prix d’interprétation féminine remis à Delphine Théodore dans L’augmentation de Régis Granet et son épisode “défoulatoire” plutôt salutaire. Du côté masculin, c’est Oscar Copp qui l’a emporté, en marchand de sable moderne et fort singulier, dans Rêves Party d’Amélie Prévot et Marion Christmann (photo ci-dessous), également distingué pour son scénario.

Meilleure photo pour Dans ses yeux d’Adrien Parmentier, meilleur son pour Jean Chambre de Renaud Châteauroux et Marc Riso (qui est en quelque sorte un vétéran du “Nikon” !) et Prix international à l’assez cinglant Mode-Express de Manon Talva et Louis Lecointre : tel est le reste du palmarès en ce qui concerne le jury

Le Prix des écoles est aussi “transfrontière”, Alex d’Aretha Iskandar et Édouard Lemiale revenant sur l’éternel drame des migrants à Lampedusa. Le public a plébiscité pour sa part Les rêves lucides de Paul Deby, tandis que le Prix de la critique – où Brefcinema était représenté – a été attribué au drôle et dystopique Sweet Dreams de Benjamin Ifrah (visuel ci-dessous).

Enfin, Deux heures par semaine de Mathilde La Musse décroche le Prix Alice-Guy, dont il semble inutile d’évaluer la symbolique valeur pour sa jeune réalisatrice. Précisons qu’on a pu croiser celle-ci en tant que comédienne, ces dernières années, dans plusieurs courts et longs métrages marquants, parmi lesquels Yves de Benoit Forgeard, Blind Sex de Sarah Santamaria-Mertens (actuellement visible sur notre plateforme) ou encore Basses de Félix Imbert.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès du Nikon Film Festival 2021.

- Un autre court métrage avec Delphine Théodore : Tarim le brave contre les mille et un effets de Guillaume Rieu.