Les Talents qui enflammeront la Fête du court métrage 2025
Comme tous les ans, la Fête du court métrage met plus particulièrement en exergue une liste de Talents – cinéastes, interprètes, producteurs/trices ou compositeurs/trices – représentant l’avenir du cinéma français, et déjà son présent !
Axe fort de la programmation de la Fête du court métrage, les Talents rassemblent cette année 14 personnalités emblématiques de la nouvelle génération, qui seront plus spécifiquement mises en valeur à la faveur de deux programmes dédiés.
Et commençons, une fois n’est pas coutume, par le volet de la production, à travers les Films Norfolk et son quatuor formé de Marine Lepaulmier, Noëlle Levenez, Noël Fuzellier et Philippe Wendling. Ce n’est nullement pas usurpé, tant 2024 aura été leur année, avec un premier long sorti en salles (Les trois fantastiques de Michaël Dichter), le Prix Procirep obtenu à Clermont-Ferrand et le succès immense de L’homme qui ne se taisait pas de Nebojša Slijepčević, coproduit avec la société croate Antitalent et qui a remporté la Palme d’or du court métrage à Cannes et le Prix du meilleur court métrage européen aux EFA, avant de partir à la conquête des César et des Oscars.
Autre grand voyageur des mois écoulés, le Petit Spartacus de Sara Ganem (photo ci-dessus) figure logiquement parmi les Talents 2025, en attente également de la soirée des César du 28 février. C’est le cas aussi pour Cynthia Calvi, réalisatrice du documentaire animé Gigi, apprécié dans de nombreux festivals.
Sue le territoire de la fiction, on retrouvera Les marquises d’Adrien Selbert (photo de bandeau) et l’une de ses deux épatantes comédiennes, l’explosive Eva Huault, déjà remarquée (entre autres) dans Le Roi David de Lila Pinell auparavant. Autre duo, qui est en fait un trio, celui formé par Mehdi et Yanis Hamnane, réalisateurs de Suleyman, avec l’un de leurs acteurs : Hassane Alili.
Mariame N’Diaye, pour son film Langue maternelle, est cité ainsi que son compositeur Niki Demiller, tout comme Alexandre Graeff, qui a réalisé La photographe (photo ci-dessus), et Irina Prieto Botella, qui en a composé le score. Et Violette Gitton (dont Ce qui appartient à César est lui aussi nommé aux César, justement), Nicolas Panay (avec Apnées, qui confirme les promesses soulevées par Le point de reprise en 2021) et Alma Jodorowsky, comédienne identifiée et devenue réalisatrice avec L’aînée, grossissent à leur tour les rangs de cette vaillante relève saluée légitimement à chaque Fête du court métrage !
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