Les Palmes d’or 2023 pour des réalisatrices !
La cérémonie de clôture du 76e Festival de Cannes a notamment couronné Justine Triet, comme chacun sait, mais aussi, du côté du court métrage, Flóra Anna Buda, réalisatrice hongroise d’animation.
Quatrième long métrage réalisé par Justine Triet, Anatomie d’une chute (photo ci-dessus) est le lauréat de la Palme d’or du Festival de Cannes 2023, seulement la troisième remise à une réalisatrice de toute l’histoire, rappelons-le, et aussi la cinquième décernée à une production française en quinze ans, depuis Entre les murs de Laurent Cantet en 2008 (alors que la précédente était Sous le soleil de Satan, de Maurice Pialat, en 1987). De Justine Triet, on peut toujours voir actuellement le court Vilaine fille mauvais garçon sur notre plateforme.
En ce qui concerne la compétition des courts métrages de cette année, c’est le film d’animation 27 (visuel de bandeau), signé Flóra Anna Buda, qui a été récompensé de la distinction suprême par le jury présidé par la cinéaste Ildiko Enyedi, hongroise elle aussi. Un beau succès également pour Miyu, qui est le producteur majoritaire et le distributeur du film.
À noter la mention spéciale accordée au film le plus court de la sélection, soit 5 minutes : Fár de l’Islandaise Gunnur Martinsdóttir Schlüter (photo ci-dessus), qui en tient aussi le rôle principal.
Du côté de la Cinef, ex-Cinéfondation, le même jury a attribué son Premier Prix à Norwegian Offspring, réalisé par Marlene Emilie Lyngstad (Den Danske Filmskole, Danemark, photo ci-dessous), le deuxième à Hole, de Hwang Hyein (Korean Academy of Film Arts, Corée du Sud), et le troisième à Ayyur / Lune de Zineb Wakrim (ÉSAV Marrakech, Maroc). Soit… trois jeunes femmes !
Enfin, signalons que la Queer Palm du court métrage est revenue cette année à Nans Laborde-Jourdaà pour Boléro, qui venait de se voir doublement primé lors de la remise des prix de la Semaine de la critique. Félicitations à lui aussi !
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