News 17/11/2024

Les 50 ans de la Paris Films Coop : un parcours éclaireur du cinéma expérimental

Du 20 au 30 novembre, la coopérative Paris Films Coop-Cinédoc fête ses 50 ans avec de nombreux événements : colloques et projections à l’INHA, au Centre Pompidou, au Grand Action, au Reflet Médicis, à l’Université Paris 8. Nous avons demandé à Dominique Willoughby, l’actuel directeur de la Coop de nous retracer les principales étapes de ce trajet hors du commun.

La Paris Films Coop-Cinédoc, qui fête en 2024 ses 50 ans, est la seule structure française de diffusion, de réflexion et de valorisation du cinéma expérimental à être issue des milieux universitaires. Et pas n’importe lesquels, mais ceux de la faculté expérimentale de Vincennes (1), lieu alternatif, crucial pour la culture de l’après Mai-68, où toutes les expérimentations, sociales, artistiques, philosophiques se sont donnés cours. Un colloque en trois parties, “De Vincennes à la Paris Films Coop”, se tiendra dans divers lieux (2). L’ouverture se fera au Centre Pompidou le 20 novembre de 14h à 21h, journée au cours de laquelle Willoughby présentera, avec l’aide d’Enrico Camporesi (responsable de la recherche et de la documentation au service de la collection films du Centre Pompidou), la reconstitution d’un dispositif trichrome pour trois projecteurs 16 mm de Guy Fihman (3).


V.W. Vitesses Women (Claudine Eizykman, 1969-1974)

Un certain nombre de films marquants seront proposés durant ce jubilé : V.W. Vitesse Women (Claudine Eizykman 1972-74, photo ci-dessus), L’invitation au voyage (Robert Cahen, 1973), Puce Moment (Kenneth Anger, 1949-70), Portrait (Georges Rey 1973), Film numéro deux (Christian Lebrat, 1976), Anémic Cinéma (Marcel Duchamp, 1925-26), Bal (Dominique Willoughby, 1981, visuel ci-dessous), Algérie couleurs (Djouhra Abouda et Alain Bonnamy, 1972), Chérie, que veux-tu ? (Unglee, 1978), Lichtspiel Opus I (Walter Ruttmann, 1919-21, premier film abstrait de l’histoire du cinéma encore visible), Visa de censure n° X (Pierre Clémenti, 1967-75, photo de bandeau), Melba Film (Prosper Hillairet 1978), Deux femmes (Man Ray, 1930), L’autre scène (Jean-François Lyotard, Dominique Avron, Claudine Eizykman, Guy Fihman, 1969-72), Fumées (Alexandre Alexeïeff, 1952), Sécan ciel (Jean-Michel Bouhours, 1979).

Les manifestations et hommages organisées durant un demi-siècle par la Paris Films Coop se sont toujours doublés d’un important appareillage critique : il ne s’agissait pas seulement de montrer mais d’analyser ce cinéma et d’en bien cerner les apports théoriques et esthétiques ; c’est une véritable  traversée de l’art expérimental cinématographique qui se veut éveilleur. 


Bal (Dominique Willoughby, 1981).

Brefcinema : La Paris Films Coop est fondée en janvier 1974, par Claudine Eizykman et Guy Fihman, enseignants, théoriciens, cinéastes. Qu’est-ce qui a conduit à ce chantier ? Il y a dans les colloques de novembre 2024, des tables rondes intitulées “De Vincennes à la Paris Films Coop”. Comment s’est structurée à Vincennes une réflexion sur le cinéma expérimental ? Quel est l’apport théorique des principaux “leaders”, Claudine Eizykman, Guy Fihman, Jean-François Lyotard – philosophe dont vous programmez un film ? 

Dominique Willoughby : La création de la Paris Films Coop en janvier 1974 à l’initiative de Claudine Eizykman et Guy Fihman, dans leur appartement de la rue Jean-Jacques Rousseau, s’est inscrite dans la lignée du mouvement international des coopératives de cinéma indépendant-expérimental, actant l’auto-organisation par les cinéastes de la diffusion de leurs films qu’aucune structure ne prend en charge, et qu’il convient donc de débloquer : New-York (1962), Londres (1966), Rome (1967), Vienne, Tokyo et Hambourg (1968) et le Collectif Jeune Cinéma à Paris (1971).

Dans la France des années 1970, le contexte qui nous intéresse ici est celui des groupes de travail dans les universités, notamment Vincennes, où le premier département cinéma à part entière est créé et où, à la rentrée 1970, Guy Fihman et Claudine Eizykman créent un ensemble de cours, sous forme de séminaires-ateliers consacrés au cinéma expérimental. Selon leurs termes : “Paris 8 Vincennes a fonctionné à cet égard comme un révélateur pour de nombreux étudiants qui y sont venus : un lieu de brassage où l’on pouvait étudier, voir, montrer, réaliser des films et découvrir le cinéma indépendant.” (4). Mais c’est également leurs recherches, rencontres et réalisations cinématographiques depuis 1969 qui sont déterminantes : coréalisation en 1969 de L’autre scène (photo ci-dessous) avec Jean-François Lyotard et Dominique Avron au service de la recherche de l’ORTF, rencontre avec Hans Richter en 1970 qui leur confie ses films, avec Peter Kubelka au Festival de Toulon en 1973, puis la même année au Festival de Londres avec Jonas Mekas, Michael Snow, David Rimmer, Pat O’Neill, Paolo Gioli, Gregory Markopoulos et Malcom Le Grice.

La nécessité d’une structure indépendante autogérée par les cinéastes s’impose assez vite pour répondre à une demande croissante d’accès à tous ces films, qui s’accroîtra encore avec la sélection de V.W. Vitesses Women et Ultra-rouge Infra-violet au Festival de Knokke en 1974. “Les premiers cinéastes contactés furent des peintres séduits par cette démarche cinématographique qui tranchait avec celle des galeries : Peter Stampfli, Jacques Monory, ont répondu positivement. Puis Ed Emshwiller fut le premier cinéaste américain qui nous a rejoint, suivi de Dominique Avron, Pier Farri et Paolo Gioli (5), et aussi une dizaine d’étudiants de Vincennes, parmi lesquels Pierre Rovere, Ahmet Kut, Giovanni Martedi, Jean-Michel Bouhours, Patrick Delabre, Alain Bonnamy, Djouhra Abouda, qui forment le premier noyau de la Paris Films Coop et qui ont réalisé des films très singuliers.” C’est une bonne partie des films du premier catalogue de 1974 qui seront présentés pour Novembre Expérimental #5, et également des témoignages et analyses sur la naissance de ce mouvement qui seront abordée lors du colloque tripartite de “De Vincennes à la Paris Films Coop”.

Brefcinema : Très rapidement la revue Melba (1976-1979) a été créée. Comment s’est-elle articulée à la Coop ? En 1979, Cinédoc est créé : qu’apporte-t-il de plus aux activités de la coopérative ?

Dominique Willoughby : La nécessité d’une revue s’imposait au vu d’une actualité très riche d’événements, projections, nouveaux films de la coop, programmes, livres, informations internationales, traduction d’articles étrangers, et de la nécessité d’une réflexion en temps réel sur les films, l’art et la stratégie du cinéma expérimental. Et tout comme l’indépendance de fabrication artisanale des films était garante de leur potentiel esthétique, l’autogestion de leur diffusion, la rédaction et fabrication matérielle collective d’une revue, de la saisie des textes à la maquette faisaient partie de notre exigence pratique et ludique du “Do it Yourself” jusque dans le format et les couleurs de papier et d’encre. On pourra en voir le processus dans les journaux filmés et les “Melba films” de l’époque (photo ci-dessous), inédits et réalisés par Claudine Eizykman, Prosper Hillairet et moi-même dans la séance “Se voir se voir” au Reflet Médicis le 21 novembre.

Après Melba, nous avions accumulé des contacts, une documentation et des archives très riches dont l’usage ne rentrait pas dans les missions et l’économie de la Paris Films Coop, toute entière vouée à la distribution des films. C’est ainsi que nous avons fondé Cinédoc pour développer la recherche, conservation et restauration des archives et des films du patrimoine expérimental : ceux d’Alexandre Alexeïeff, Man Ray, Henri Chomette, entre autres, furent ainsi restaurés et remis en circulation. Mais aussi afin d’organiser de grandes expositions et rétrospectives qu’il est ici impossible de toutes mentionner, notamment celles consacrées à Steina et Woody Vasulka en 1984 à la MBXA, à “Man Ray cinéaste” en 1986 à la Fondation Mona-Bismarck et aux 3 Luxembourg, puis “Vitesses” à la Fondation Cartier et “Ciné immatériaux” à Beaubourg en 1985, “Un siècle de peintures et de photo-peintures animées” à l’occasion du Centenaire du Théâtre optique d’Émile Reynaud à la Cinémathèque française en 1992, ou encore “Le cinéma épinglé”, dédiée à l’œuvre cinématographique d’Alexandre Alexeïeff et Claire Parker, à Annecy en 2001… Comme l’ont résumé Guy et Claudine : “La Paris Films Coop, Melba et Cinédoc sont les trois faces d’un même projet : la détermination cinématographique des films expérimentaux. »

Des programmations régulières ont eu lieu en milieu institutionnel ensuite : “Un cabinet d’amateurs” à la Cinémathèque française (1993-1995), “Les rendez-vous du cinéma expérimental” au Forum des images (1998-2000).  En fait, nous avons toujours programmé les films de la Coop, puis de Cinédoc, ainsi que bien d’autres, selon des problématiques propres à chaque programmation et lieu. Celles-ci ont évolué selon les époques et les circonstances. 


Melba Film (Prosper Hillairet, 1978).

Brefcinema : Quand la Coop a-t-elle commencé à organiser des projections régulières ?

Dominique Willoughby : Un premier programme “EXPÉRIMENTAL 1” au cinéma Le Seine en 1975, organisé par les membres de la Coop, a permis de montrer une première salve de films très originaux, dont les films de Claudine Eizykman et Guy Fihman qui venaient d’être sélectionnés (et primés pour V.W. Vitesse Women) au dernier Festival de Knokke, ou encore le film noir perforé par un des premiers ordinateurs Black and Light de Pierre Rovere, entre autres. Puis il y a eu le ciné-club de l’École des Beaux-Arts, où j’étais étudiant, que j’animais, ce qui m’a permis de rencontrer la Paris Films Coop grâce à leur premier catalogue trouvé à la librairie alternative Parallèles aux Halles, que j’ai transformé en pur ciné-club expérimental rebaptisé MBXA de 1976 à 1983 – dans une petite galerie du Crous liée à l’École des Beaux-arts. Là, pendant sept saisons, nous avons montré tous les nouveaux films des membres de la Coop – ou pas –, tant français qu’étrangers, présenté des classiques, invité des cinéastes du monde entier à venir montrer leurs films et vidéos, ainsi que nombre de dispositifs “Expanded”. Et nous y avons terminé avec l’équipe de Cinédoc par la première grande exposition d’art vidéo de Steina et Woody Vasulka en 1984.

Sans pouvoir évoquer ici les nombreuses programmations que nous avons organisées, il faut bien entendu rappeler celles organisées à la Cinémathèque française, où Claudine a programmé son fameux “Cabinet d’amateur” de 1993 à 1995, en passant par les “Rubans urbains” puis les “Rendez-vous du cinéma expérimental” au Forum des images de 1998 à 2001, qui étaient très fréquentés. Il y a eu ensuite différents cycles de ciné-clubs expérimentaux au Cinéma du Panthéon, aux 3 Luxembourg et au Studio des Ursulines…

La prise en main de la programmation par les cinéastes, tout comme celle de la distribution avec les coops a toujours été nécessaire, et elle le reste. Des générations successives de spectateurs et de jeunes cinéastes y ont découvert le cinéma expérimental et la diversité des avant-gardes cinématographiques du monde entier. Les programmations conçues par Claudine Eizykman étaient extrêmement exigeantes et élaborées avec des mélanges de films des premiers temps, d’avant-garde des années 1920 et 1930 et expérimentaux de toutes époques. La programmation des “Ciné immatériaux” en 1985 à Beaubourg dans le cadre de la grande exposition “Les immatériaux” restera exemplaire à cet égard, avec des regroupements thématiques de films narratifs, scientifiques, expérimentaux, documentaires, en pellicule, vidéo et numérique, format alors naissant. Donc, pour l’héritage on peut dire que tous ces cycles qui étaient pensés à chaque fois en fonction du lieu et de l’époque ont ouvert à de nouvelles formes de programmations de films comme on peut le constater aujourd’hui. Et nous sommes très heureux depuis ces dernières années d’avoir repris le cycle des rendez-vous mensuels, grâce à l’énergie de notre équipe renouvelée, Beatriz Rodovalho et Bárbara Janicas, entre autres, avec “Refle-x-périmental” au Reflet Médicis, qui est la salle parfaite pour ces séances en pellicule et en numérique. (6) 

 
Chérie, que veux-tu ? (Unglee, 1978).

Brefcinema :Depuis la fin des années 1980, des rapprochements se sont faits entre le cinéma, l’art-vidéo, puis l’art numérique naissant. Des programmations-événements se sont également déroulées sous la houlette de la Paris Films Coop. On ne va pas tous les citer, mais parlez-nous des “Ciné-immateriaux” au Centre Pompidou (1985)…

Dominique Willoughby : Un apport théorique et pratique essentiel de Fihman/Eizykman, dès les débuts à Vincennes, a été de considérer le phénomène cinématographique pour et par lui-même comme “mouvements des immobilités”  soit un “débit cadencé d’images fixes”, comme indiqué dans le petit texte de présentation des “Ciné immatériaux”. Ceci donnant une base  scientifique concrète pour considérer, pratiquer et expérimenter toutes les formes de cinéma : graphique, photographique, électronique, numérique et même holographique dont ces deux pionniers furent également des expérimentateurs (une de leurs machines montrant un film holographique était dans l’exposition des “Immatériaux”). En ce sens, le processus perceptif fondateur des effets-cinéma transcende la diversité des supports tout en ouvrant à une variété de registres d’inscriptions et de méthodes d’expérimentation, et a permis incidemment de reconsidérer les diverses histoires du cinéma, essentiellement captives du cinéma photographique. À titre personnel, c’est ainsi que j’ai pu établir une histoire du cinéma graphique transversale au-delà des traditionnelles histoires dites de l’animation, depuis Plateau et Stampfer dans les années 1830. (7)


Fumées (Alexandre Alexeïeff, 1952).

Brefcinema : En 2012 ont commencé les rendez-vous annuels à l’INHA avec étude de l’œuvre d’un cinéaste ou d’un vidéaste : Pat O’Neill, Woody et Steina Vasulka, ou encore des regards sur le cinéma expérimental japonais contemporain ou allemand… Pourquoi cette manifestation est-elle devenue, en 2019, “Novembre expérimental” ? Qu’est-ce ce qui a changé ?

Dominique Willoughby : Suite à la disparition de Claudine Eizykman en juin 2018 (8), un premier hommage s’imposait au regard de son œuvre et de ses actions décisives tous azimuts pour le mouvement expérimental : cinéaste, théoricienne, historienne, enseignante, programmatrice, inspiratrice et organisatrice, à la fac de Vincennes puis Saint-Denis, cofondatrice de la Paris Films Coop puis de Cinédoc, de la revue Melba (dont elle était la rédactrice en chef), “ciné-holographiste” avec Guy Fihman.

Les années précédentes nous avions régulièrement organisé des colloques-rencontres cinématographiques à l’INHA avec l’équipe de recherche en cinéma de Paris 8, auxquels on pourrait rajouter la Coop de Rome, David Haxton, Robert Cahen, entre autres, tous cinéastes, mouvements ou œuvres liées ou proches de la Paris Films Coop et de Cinédoc. Nous organisions également par ailleurs de temps à autres des rétrospectives en salle, comme pour Man Ray en 1986, Kenneth Anger en 1997, ainsi que des ciné-clubs dans différents lieux.

Pour l’hommage à Claudine, il était clair que la manifestation scientifique devait être associée à une rétrospective en salle. C’est ainsi qu’est né le concept de “Novembre expérimental” en 2019, associant aux colloques thématiques une programmation en salle, actuellement au Cinéma Le Grand Action, qui nous accueille magnifiquement dans sa superbe grande salle, et rend justice au 16 mm sur grand écran. Nous y avons récemment programmé la rétrospective Michael Snow (9), puis “Danses de films”, et cette année, pour le cinquantenaire de la Coop, “La jouissance cinéma”, d’après le titre du premier livre de Claudine Eizykman en 1975.


Portrait (Georges Rey, 1973).

Brefcinema : Enfin, vous avez organisé (ou coorganisé) cette manifestation du jubilé avec un programmateur indépendant : Federico Rossin. Quel a été son apport à cette manifestation. A-t-il trouvé des films que vous avez peu montrés ?

Dominique Willoughby : Federico Rossin nous a apporté un regard extérieur très enthousiaste et fort pertinent sur la première décennie du catalogue de la Paris Films Coop émaillé de quelques perles des années 1920. Nous avons travaillé ensemble à partir de sa proposition de thématiques des séances au Reflet Médicis et au Grand Action, où, outre les incontournables films les plus marquants, on pourra redécouvrir des films parfois oubliés comme Algérie couleurs de Djouhra Abouda et Alain Bonnamy, ou encore En hommage à, film pré-queer de Frédérique Gros et Martine Zevort, entre autres raretés impossible à toutes citer ici. Nous avons également travaillé avec Enrico Camporesi pour la séance inaugurale à Beaubourg où je présenterai la reconstitution d’un dispositif trichrome pour trois projecteurs 16 mm de Guy Fihman dans la séance “Cinéchromies”. Il y aura aussi en collaboration avec le département cinéma de Paris 8 une journée au tiers lieu Le Doc !, où seront montrés des films expérimentaux d’étudiants de Paris 8 des années 1980 à maintenant, en association avec “Paris 8 fait son cinéma”, pour sa vingt-cinquième édition. 

Propos recueillis par Raphaël Bassan

Photos : © Cinédoc Paris Films Coop.

1. Voir l’historique sur le site de Paris 8.
2. Les deux autres parties  du colloque sur les rapports de Vincennes avec Cinédoc se tiendront le 22 novembre à l’université Paris 8 et le 24 à l’INHA.
3. Trois couches ne suffisent pas (Trichromie additive pour 3 projecteurs), 1977-79, 16 mm, couleur, silencieux, 50’.
4. La plupart des citations de Claudine Eizykman et Guy Fihman proviennent de leur texte intitulé “Images d’un mouvement” (1975-2002) qui sera prochainement republié.
5. Sur Paolo Gioli, lire aussi l’article paru sur Brefcinema
6. Depuis le début des années 2020, les salles de répertoire (Studio des Ursulines, Grand Action, Luminor, L’Archipel, Reflet Médics, entre autres), s’ouvrent de plus en plus à des programmations de films expérimentaux, proposées par les multiples structures dédiées au cinéma expérimental: coopératives, éditeurs, diffuseurs.
7. Il faut absolument lire le livre de Dominique Willoughby Le cinéma graphique – Une histoire des dessins animés – des jouets d’optique au numérique, Éditions Textuel, 2009, 286 pages.
8. Sur Claudine Eizykmann, se reporter à l’article paru sur Brefcinema.
9. Voir le compte-rendu paru sur Brefcinema.