News 04/10/2025

Le cinéma d’animation fêté en France et à l’international

Du 11 au 31 octobre, l’Association française du cinéma d’animation pilote à nouveau la Fête du même nom, avec le relais de l’Institut français pour son volet à l’étranger. Avec là aussi un focus spécial dédié aux 25 ans de la Poudrière, un anniversaire auquel Brefcinema consacre une programmation spéciale à partir du mercredi 8 octobre.

La 24e Fête du cinéma d’animation 2025, c’est d’abord un volet dévolu aux invités d’honneur du millésime, à savoir David Alaux, Jean-François Tosti et le stutio TAT. Une petite tournée est prévue autour de leurs productions, notamment les longs métrages Les as de la jungle (2017), Terra Willy (2019) et Pil (2021).

Huit programmes de courts métrages sont aussi prêts à circuler, à destination de toutes les tranches d’âge. Ainsi, “Forces collectives” a été concocté par Folimage et s’adressera aux plus jeunes, comprenant par exemple La boulangerie de Boris de Maša Avramović et Lola et le piano à bruits d’Augusto Zanovello.

Miyu Distribution proposera pour sa part “Corps accords”, où figurent en bonne place Les belles cicatrices de Raphaël Jouzeau, Nun or never ! d’Heta Jäälinoja (visuel ci-dessus) ou encore Drifj de Levi Stoops.

L’Agence du court métrage invite les enfants à partir de 7 ans à découvrir “Un autre moi”, au sein duquel se succèdent Bisclavret d’Émilie Mercier, Cul de bouteille de Jean-Claude Rozec, Les Escargots de Joseph de Sophie Roze, Oripeaux de Sonia Gerbeaud et Mathias de Panafieu, etc.

Quant au meilleur du dernier Festival national d’animation de Rennes, il sera réuni au sein d’un autre programme avec sept titres, dont Le chevreuil de Delphine Priet-Mahéo (visuel ci-dessus), Charbon de terre de Bastien Dupriez et Plus douce est la nuit de Fabienne Wagenaar.

Naturellement, La Poudrière sera à l’honneur, à l’occasion de la célébration de son premier quart de siècle d’existence, à travers deux programmes : l’un pour les petits – d’une durée de 43 minutes, avec entre autres Suis mes pas de Nils Balleydier (visuel de bandeau) – et l’autre pour les plus âgés, avec à la fois des exercices thématiques et des films de fin d’études.

Pas moins de 25 œuvres sur 1h20, par conséquent, réalisés au milieu des années 2010 (comme Bertin Coach de Pauline Pinson ou Le corbeau voulant imiter l’aigle de Benjamin Renner) ou plus récemment, tels L’immoral d’Ekin Koca, La vita nuova d’Arthur Sevestre ou Les pissenlits par la racine de Chloé Farr (visuel ci-dessus). Une offre à rapprocher du focus qui sera consacré à cet anniversaire important sur notre plateforme tout prochainement.

Christophe Chauville

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