Jean-Luc Godard (1930-2022)
L’un des plus grands cinéastes de l’Histoire du cinéma vient de disparaître. Son œuvre est immense, en long ou en court. Son héritage également.
Dans les Cahiers du cinéma de janvier 1959, on pouvait lire sous la plume de Jean-Luc Godard : “On parle rarement des courts métrages aux Cahiers. Et certains lecteurs nous en ont fait le reproche. Tours 1958 (festival principal dédié au format, alors fraîchement créé, NDLR) nous incite à réparer cette lacune et, en la justifiant, à la réparer. Car la vérité m’oblige à dire qu’aucun d’entre nous n’a jamais cru qu’il y avait d’une part le court métrage avec ses principes et ses possibilités esthétiques, et d’autre part le long métrage, avec d’autres principes, d’autres possibilités esthétiques.”
Qu’ajouter, plus de soixante ans après ? Rien, sinon vous inviter à voir et revoir Tous les garçons s’appellent Patrick (1957) et Une histoire d’eau (co-réalisé avec François Truffaut en 1958), encore disponibles sur Brefcinema pour quelques jours, tout en ressortant de sa collection de Bref le numéro 107 de notre revue, consacré au maître de Rolle en mai 2013, avec notamment des textes de Luc Moullet, Thierry Knauff, Christophe Loizillon, Antonin Peretjatko, Benoît Forgeard, Jean-Sébastien Chauvin, Joanna Vaude ou encore João Nicolau.
Photo de bandeau : En attendant Godard, court métrage de Pierre-Emmanuel Urcun (2013).