25 bougies pour Héliotrope !
L’association organisatrice du Festival de Nice, “Un festival, c’est trop court !” marque le coup de son premier quart de siècle d’existence sur le week-end à venir.
C’est au début de 1997 qu’Héliotrope est née, à Nice, sous la houlette de Laurent Trémeau, toujours aux manettes de l’association et qui organise vaillamment depuis, chaque année, “Un festival, c’est trop court !”, manifestation à vocation européenne bien installée dorénavant dans le calendrier automnal.
Pour fêter les 25 ans de cette toujours active entité azuréenne, un week-end exceptionnel de projections et de rencontres se profile sur les 14, 15 et 16 janvier 2022, à la fois à Beaulieu-sur-Mer, Nice et Mougins. Deux invités spéciaux, souvent venus au festival, seront sur place : Émilie Aussel et Antonin Peretjatko.
On pourra ainsi voir en avant-première au Cinéma de Beaulieu, vendredi soir à 20h, le premier long métrage de la première (L’été l’éternité, qui sera distribué par Shellac le 27 avril prochain – photos de bandeau et ci-dessus), tandis que le second présentera le lendemain à la Cinémathèque de Nice Panique au Sénat dans sa version relief et son moyen métrage Les rendez-vous du samedi, dont une sortie en salles est également prévue au printemps (photo ci-dessous).
Le court ne sera pas oublié, à travers une dominicale séance de carte blanche dans le cadre de l’exposition “L’amour toujours” au Centre de la photographie de Mougins (à 18h), rassemblant Le baiser de Yann Coridian (en plan-séquence), le césarisé 2014 La femme de Rio d’Emma Luchini (photo ci-dessus), le film expérimental espagnol Mudanza contemporanea de Téo Guillem et le plus récent et drolatique On n’est pas des animaux de Noé Debré.
Bon anniversaire, donc, et longue vie à Héliotrope, qui est également présente tout au long de l’année sur le volet, d’une importance toujours cruciale, de l’éducation au cinéma, il convient de le préciser.
À voir aussi :
- Un entretien vidéo avec Antonin Peretjatko.
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