Festivals 05/04/2025

Tout le monde aime la Ganache !

Ce mélange de crème fraîche et de chocolat est aussi le nom d’un festival, créé par une jeune société de production éponyme (Ganache Studio). La 3e édition du Ganache Festival aura lieu à Paris les 25 et 26 avril. Et Brefcinema en sera pour la première fois partenaire.

Le cinéma émergent est au cœur des préoccupations de l’équipe d’organisation du Ganache Festival, qui investira pour la troisième fois le Grand Action, rue des Écoles, les vendredi 25 et samedi 26 avril 2025. Le cap est toujours marqué autour des œuvres auto-produites ou résultant d’une première production, toutes signées de jeunes francophones âgés de moins de 35 ans. L’objectif étant de soutenir la jeune création, tisser des liens entre cinéastes, technicien(ne)s et comédien(ne)s, dans une ambiance festive et en dehors de toute considération compétitive, avec une marraine prestigieuse : Céline Sallette.

Pas de prix décernés donc, mais 16 films au programme, respectant une parfaite parité et répartis en 4 séances (à 19h et 21h30 sur chacun des deux jours de festival), avec des soirées – sans doute endiablées – après 23h. Parmi les titres projetés à citer, certains sont déjà très connus dans le secteur, comme Boucan de Salomé Da Souza, Ce qui appartient à César de Violette Gitton, Les liens du sang d’Hakim Atoui et Les mystérieuses aventures de Claude Conseil de Marie-Lola Terver et Paul Jousselin, hérauts des festivals de l’année écoulée.

D’autres ont débuté il y a peu leur carrière, plus précisément à Paris Courts Devant ou Clermont-Ferrand, tels Big Boys Don’t Cry d’Arnaud Delmarle, Dernières neiges de Sarah Henochsberg, Les petits monstres de Pablo Léridon ou Les talons de ma mère de Lili Cazals. D’autres ont été encore peu vus, ce qui est sans doute provisoire – par exemple Le mariage forcé d’Aurore Engel (photo de bandeau) ou Quitter Paris d’Anouk Villemin, Mathis Sonzogni et Jules Brisset (photo ci-dessus).

Tous les deux sont interprétés par l’excellente Pauline Serieys et c’est justement un gimmick du festival que de retrouver certains noms à plusieurs génériques, comme des familles qui se croisent et s’unissent, devant et derrière la caméra : celles du cinéma français émergent, what else ?

Christophe Chauville

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