Festivals 31/01/2025

Première édition pour CinéBaltique, festival dédié aux films baltes

Ce Festival des cinémas estonien, letton et lituanien est une nouveauté et investira L’Arlequin, à Paris, entre le 6 et le 9 février. Dix-huit courts métrages et six longs y seront présentés, en présence de beaucoup d’invité(e)s. De quoi prolonger et élargir le focus sur la Lituanie proposé sur Brefcinema.

La production cinématographique des trois petits États baltes avait visiblement déjà son festival à New-York, à Londres et à Berlin… Il fallait bien que la capitale mondiale de la cinéphilie lui réserve à son tour un rendez-vous régulier, et c’est chose faite avec CinéBaltique, dont la programmation est assurée par Thibault Bracq, connu pour son travail sur celle de Premiers plans à Angers.

Sa vitalité et sa variété, observée dans les festivals internationaux les plus importants depuis quelques années, se déploieront pendant quatre jours, en présence d’un bon nombre d’invité(e)s, à la suite d’une ouverture placée sous le signe du Toxic de Saulė Bliuvaitė, Léopard d’or à Locarno en 2024 et qui sera présenté en avant-première avant sa sortie le 16 avril prochain (photo ci-dessous).

On pourra voir aussi le film de son compatriote lituanien Laurynas Bareiša Drowning Dry (Seses en VO, photo de bandeau), qui a également été primé au dernier Festival de Locarno. Signalons que l’un des courts du cinéaste, Dummy, est toujours à avoir actuellement sur Brefcinema, tout comme Cherries, de Vytautas Katkus, également projeté dans le cadre du festival, où trois séances de courts métrages permettrons d’opérer un large tour d’horizon de la production récente.

Le troublant Ootid d’Eglė Razumaitė, vu en compétition officielle des courts métrages à Cannes, en fera naturellement partie, ainsi que deux films de l’Estonienne Anna Hints : le très beau Weight of Light, qui a été récemment primé à Paris Courts devant, et Sauna Day (photo ci-dessus), qu’elle a coréalisé avec Tushar Prakash et qui a été découvert à la Semaine de la critique en 2024. Il figurera en avant-programme, en séance de clôture, de son long métrage Smoke Sauna Sisterhood, sorti l’année dernière. On a sans doute pas fini de parler d’elle…

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Les vainqueurs de Paris Courts devant 2025.

- Sur Smoke Sauna Sisterhood.