Festivals 26/04/2022

Images en mouvement(s) aux Rencontres internationales Paris/Berlin

Il n’y a pas qu’en matière de politique européenne que le lien Paris/Berlin est fort et fructueux ! Les Rencontres internationales éponymes, qui se dérouleront du 2 au 8 mai en plusieurs lieux de la capitale française, le prouveront encore, entre nouveau cinéma et art contemporain.

Les “RIP/B”, selon leur acronyme, balaieront comme à leur habitude ce territoire de création fertile et novateur, pour une nouvelle édition investissant plusieurs lieux parisiens en ce début de mois de mai, du Centre Pompidou au Goethe Institut, en passant par l’Auditorium du Louvre, la Maison européenne de la photographie et le Centre Wallonie-Bruxelles.

Un prolongement de la manifestation (dont on pourra consulter tous les détails du programme sur son site) se déploiera aussi en ligne, tandis qu’un nouveau prix sera lancé cette année : le Moving Image Art Prize, décerné par un jury international à l’une des œuvres de la programmation.

Avant d’évoquer ces titres en lice, mettons en lumière l’événement exceptionnel que constitue la première rétrospective en France des courts et moyens métrages d’Apichatpong Weerasethakul. Soit pas moins de 27 films, en 4 programmes réunissant des travaux réalisés par l’artiste thaïlandais depuis la fin des années 1990 jusqu’à une période récente. Mekong Hotel, Ashes, Vampire (photo ci-dessus) ou Blue (déjà programmé sur notre plateforme) en font naturellement partie.

D’autres temps forts s’axeront autour des figures de Dana Birnbaum, pionnière new-yorkaise de la création vidéo, de la Belge Ariane Loze et du collectif italien Zapruder. Parmi les nombreuses installations et productions expérimentales proposées par ailleurs, citons Printemps de Julie Chaffort, courte vidéo de 7 minutes (photo de bandeau), le nouveau documentaire du duo Girardet/Muller Misty Picture, The Invisible Mountain de Ben Russell (qui, pour sa part, est un long métrage…), Saint-Désir l’exil de Natacha Nisic ou encore Hotel Royal de la Portugaise Salomé Lamas, pour sa première française (photo ci-dessus).

On verra aussi une nouvelle installation de Laure Prouvost : "Re-dit-en-un-in-learning" (visuel ci-dessus), parmi une kyrielle d’autres propositions destinées à tous les publics : initiés, amateurs ou néophytes.

Christophe Chauville

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