Festivals 14/08/2024

Le Festival de Gindou célèbre sa 40e édition !

Les Rencontres Cinéma de Gindou auront lieu dans ce désormais illustre village du Lot pour la 40e année entre le 17 et le 24 août. Une trentaine de courts métrages est notamment au menu.

L’équipe de Gindou Cinéma est fidèle au rendez-vous, proposant de nouveau dans cette commune d’à peine plus de 300 âmes un festival s’étant solidement installé dans le calendrier, en plein mois d’août et dans le cadre particulièrement attractif de ce coin de Sud-Ouest. 

La programmation 2024 tournera autour de trois volets : des films de patrimoine, des “vagabondages cinématographiques” et une rétrospective autour de l’invité d’honneur de cette année : Mathieu Amalric. L’interview de Xavier Giannoli, une œuvre devenue rare, sera ainsi projetée.

Par ailleurs, on verra des courts récents, comme Adieu tortue de la réalisatrice turque Selin Öksüzoglu (photo ci-dessus), Pavane de Pauline Gay, Toute sortie est définitive de Frédéric Bélier-Garcia, Papillon de Florence Miailhe, Comment savoir ? de Joachim Larrieu et le documentaire Bacata de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh. Notons que Fanny Liatard était passée par la résidence de La Ruche, pilotée par Gindou Cinéma, il y a dix ans.

Bien sûr, il y aura aussi des longs dans cette section, tels les derniers nés de l’Occitane Emma Benestan (Animale), de Mati Diop (Dahomey), d’Alain Guiraudie (Miséricorde) ou encore de Claire Burger (Langue étrangère, photo ci-dessous). Tous seront à voir au cinéma cet automne, tout comme le film d’animation Flow de Gints Zilbalodis, remarqué à Annecy en juin.

 

On ne ratera pas non plus la sélection patrimoniale festive concoctée en lien avec la Cinémathèque de Toulouse, associant les grands noms d’Abel Gance (14 juillet 1953), de Sarah Maldoror (Cap-Vert, un carnaval dans le Sahel), de Jean Rouch (La Goumbé des jeunes noceurs) et de Jean-Daniel Pollet (Pourvu qu’on ait l’ivresse...). À voir ou revoir aussi au sein de la thématique, des titres des années 1970-80 aussi peu fréquemment visibles que Golden Eighties de Chantal Akerman et La communion solennelle de René Féret.

Avec les apéro-concerts, les animations et ateliers jeune public, des expos et des visites à la librairie, on ne s’ennuiera pas à séjourner à Gindou avant de reprendre le chemin du bureau ou de l’école…

Christophe Chauville

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