8 jours de Rencontres dans le Lot !
Le festival annuellement piloté par Gindou Cinéma, point d’orgue des activités de cette dynamique structure associative, se déroulera du 19 au 26 août. Pas de compétition, mais toujours beaucoup de projections et d’échanges entre artistes et publics.
C’est le 39e rendez-vous donné en cette saison en cette commune de seulement 343 habitants – selon le recensement de 2020, re-précisons-le – pour ces Rencontres Gindou Cinéma qui déploieront leur riche programmation sur 8 journées bien pleines, dans le mini périmètre délimité par les différents lieux de projection (dont le Cinéma de Verdure, pour le plein air), les espaces de discussion ou de restauration, la librairie et… les champs des alentours !
Un cocon bucolique pour des films en cascade, dont beaucoup de courts présentés comme au sein des joliment nommés “vagabondages cinématographiques”. Certains seront directement liés au 10e anniversaire du dispositif La Ruche, favorisant l’émergence des talents, comme Maman(s) de Maïmouna Doucouré, Lothar 1999 de Marie Rosselet-Ruiz (photo ci-dessus) ou encore Maison blanche de Camille Dumortier. Le Big Bang de Carlos Segundo, La charge mentale des frères Rifkiss et La lutte est une fin d’Arthur Thomas-Pavlowsky, dernier Grand prix national de Clermont-Ferrand, les accompagneront entre autres.
Pour les plus jeunes, une séance Cinécourt réunira l’imparable Aaaah ! d’Osman Cerfon, L’air de rien de Gabriel Hénot-Lefèvre et quelques autres. Sirocco et le royaume des courants d’air de Benoît Chieux (visuel ci-dessus) et Linda veut du poulet ! de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach leur seront aussi accessibles, tandis que les plus grands ne sauront où donner de la tête, entre La fille de son père d’Erwan le Duc, Le livre des solutions de Michel Gondry, Affronter l’obscurité de Jean-Gabriel Périot, Vincent doit mourir de Stéphan Castang, Le syndrome des amours passées du duo Sirot-Balboni, etc.
L’invitée d’honneur de ce millésime sera Régine Vial, des Films du Losange, qui rencontrera les festivaliers et les invitera à voir ou revoir dix films du catalogue de l’éminent label, dont le poignant Le père de mes enfants de Mia Hansen-Løve et De bon matin de Jean-Marc Moutout, devenu rare sur les écrans.
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