Festivals 27/06/2022

Le Festival du film de fesses célèbre les 7 péchés capitaux

Cette année, Brefcinema s’émoustille d’être partenaire du Festival du film de fesses, qui se déroulera pour la 7e fois à Paris, entre le 29 juin et le 3 juillet.

7e édition et autant de péchés capitaux : l’occasion était trop belle (bonne ?) de leur dédier cette nouvelle partie fine du Festival du film de fesses, qui se propose toujours de “découvrir et d’explorer des imaginaires érotiques et sensuels”. Le tout en quatre alcôves parisiennes, nimbées de velours rouge, à savoir le Saint-André des Arts, l’Archipel, le Grand Action et le Reflet Médicis.

L’ouverture, le mercredi 29 juin, se fera sous les auspices du premier long métrage de Catherine Breillat, Une vraie jeune fille, longtemps censuré et toujours rare sur les écrans, quels qu’ils soient. Il sera de plus projeté en copie 35 mm… On peut dire que les opportunités ne sont pas fréquentes non plus de voir le Pink Narcissus de James Bidgood — qui sera proposé en Odorama ! – ou Seeds d’Andy Milligan, qui a été choisi par Yann Gonzalez, un connaisseur s’il en est, pour illustrer la colère et qui n’a rien à voir avec la chanson du même titre de Bruce Springsteen…

Le festival permettra de revoir le méconnu quoique plutôt récent Sleeping Beauty de l’Australienne Julia Leigh (2011, photo ci-dessus), interprété par la troublante Emily browning, quelque peu perdue de vue. Autre rattrapage recommandé, une curiosité des années 1980, La nuit porte-jarretelles de Virginie Thévenet, une réalisatrice elle aussi à réhabiliter d’urgence !

Le court ne sera pas en reste, ou plutôt en manque, à travers deux programmes de films en compétition, où l’on devrait retrouver deux films de Jean-Sébastien Chauvin, Mars exalté et Le roi qui contemplait la mer, ainsi que Le feu au lac de Pierre Menahem, qui concourrait en sélection officielle des courts à Cannes le mois dernier. Laure Giappiconi, l’une des papesses du territoire érotico-intello, sera aussi doublement présente, tandis que le déjà nommé Yann Gonzalez présentera son Fou de Bassan (photo ci-dessus), très bref puisque calé sur une durée de quatre minutes.

Un programme de courts métrages de Coni Beeson - inédits en France – au sein d’une carte blanche à Another Gaze et un autre autour des motifs SM, “L’amour fou”, concoté par Mathilde Bila, seront aussi à suivre, en plus de rencontres, lectures et autres affriolantes réjouissances.

On pourra alors passer à la clôture, en compagnie du turbulent Lusitanien João Pedro Rodrigues et son Feu follet, découvert à la Quinzaine des réalisateurs et qui sortira à la mi-septembre (chez JHR Films, photo ci-dessus).

Christophe Chauville

À lire aussi :

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