Festivals 19/08/2025

Le court trouve sa place à Angoulême

Si le long métrage demeure roi au Festival international du film francophone d’Angoulême, le format court n’en est pas absent, loin de là ! La 18e édition de la manifestation pilotée par Dominique Besnehard en donnera la preuve, entre le 25 et le 30 août.

C’est bien sûr avec la belle perspective de faire le plein de nouveautés – qui sortiront pour la plupart sur le second semestre 2025 ou le début 2026 – que les habitués du FFFA feront le déplacement jusqu’à la cité charentaise, entre la présentation en ouverture de La femme la plus riche du monde de Thierry Klifa et celle, en clôture, de C’était mieux avant de Vinciane Millereau, comédienne dont c’est là le premier long, après un court qui commence à dater, Barbie Girls (2009).

Entre-temps, le compétition et les avant-premières auront mis en exergue des titres attendus tels que La femme de de David Roux, Le gang des amazones de Mélissa Drigeard et La poupée de Sophie Beaulieu, en lice pour les Valois, ou encore La danse des renards de Valéry Carnoy (photo ci-dessus), Fils de. de Carlos Abascal Peiró (il y a bien un point dans le titre !), Météors d’Hubert Charuel et Claude Le Pape et La pire mère au monde de Pierre Mazingarbe, des cinéastes qui sont toutes et tous des transfuges du format court.

Celui-ci sera aussi présent au sein de la section “Premiers rendez-vous”, ce qui semble fort logique, à travers Ma poule de Géraldine Nicolo (avec les présences toujours réjouissantes de Micha Lescot et Manon Kneusé – photo ci-dessous), La paye de Johanna Sacks-Piaton (à la fois fille et sœur de…) et Son seul de Théo Vincent-Suzzoni, produit par Ganache Studio.

Même évidence en ce qui concerne les “Nouveaux regards”, où apparaissent ceux d’Arnaud Delmarle (Big Boys Don’t Cry), Jean-Charles Fritz (Le carré de soie), Ornella Pacchioni (Artemis Jampanoï) et Lou Zidi (Laissez-loi danser – photo ci-dessous). Ces quatre-là seront présentés en avant-séance de longs.

Et parmi les “Coups de cœur”, on verra Gazoline, de Baptiste Charlier, qui met en scène un jeune pyromane en sevrage interprété par Théo Cholbi.

Des courts toujours, en compétition cette fois, avec dix films d’animation récents, dont Le chevreuil de Delphine Priet-Mahéo, Entre les jours de Martin Bonnin (La Poudrière) et Un été bleu de Juliette Sagot, confectionné entre les murs de la Fémis. Et ce n’est pas tout, puisque le programme 2025 des Talents Adami sera projeté (et pour rappel, Dali Benssalah, Mariama Gueye, Eye Haïdara et Finnegan Oldfield étaient cette année derrière la caméra), ainsi que quelques autres courts métrages fraîchement achevés, ayant pour point commun d’être tous signés de comédien(nes) : Le grand carnage de Jules Benchetrit, Escape the Cage de Marie Pernet (photo de bandeau), Mme Faïza et Dr. Love d’Anissa Daoud, Le roi du silence d’Héloïse Martin, etc.

Enfin, et ce n’est pas anecdotique, le festival permettra de voir sur grand écran deux épisodes de 52 minutes de La maison des bois, la mythique série TV de Maurice Pialat, afin de célébrer le centenaire de sa naissance, ce à quoi Brefcinema s’appliquera aussi tout prochainement.

Christophe Chauville

À voir aussi :

- Un autre court avec – et signé de – Manon Kneusé : Grande vitesse.

À lire aussi :

- Le palmarès du FFFA 2024.

- Sur les films des Talents Adami 2025.