Festivals 31/10/2024

Le cinéma à la sarladaise !

Le Festival du film de Sarlat, né de la volonté de faire découvrir le cinéma aux lycéens, connaîtra sa 33e édition entre le 5 et le 9 novembre. Une compétition de courts métrages fait partie de son beau programme.

Une bonne partie du monde du cinéma français se dirige chaque début novembre vers le Sud-Ouest, non seulement pour se sustenter de foie gras, mais aussi et surtout pour montrer et voir des films dans le cadre du Festival du film de Sarlat. Des longs, bien sûr, avec une sélection officielle, tout d’abord où se croisent les noms d’Alexis Langlois (Les reines du drame), Aude Léa Rapin (avec son deuxième long, Planète B), Mareike Engelhardt (avec son premier, Rabia), Judith Davis (Bonjour l’asile, le deuxième pour elle aussi…), des frères Boukherma (Leurs enfants après eux, adapté du livre goncourisé de Nicolas Mathieu et présenté en ouverture) et des sœurs Coulin (Jouer avec le feu).

Un “tour du monde” de 21 autres titres complètera l’offre (comprenant Aïcha de Mehdi M. Barsaoui, Le quatrième mur de David Oelhoffen, My Summer with Irene de Carlo Sironi et My Sunshine de Hiroshi Okuyama – photo ci-dessus), ainsi que des séances spéciales (par exemple L’attachement de Carine Tardieu et Magma de Cyprien Vial) et une alléchante section “Jeune regard” tournée vers le jeune cinéma à travers notamment Animale d’Emma Benestan, Diamant brut d’Agathe Riedinger, La mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi, Little Jaffna de Lawrence Valin et Vingt dieux de Louise Courvoisier, récemment récompensé aux Prix Jean-Vigo. 

Du très bon encore au sein de la liste de courts sélectionnés, de 1996 ou les malheurs de Solveig de Lucie Borleteau à Robespierre de Pierre Menahem, en passant par Bacata de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, Foutu cormoran d’Inès Clivio, Les fleurs bleues de Louis Douillez (photo de bandeau), Les liens du sang d’Hakim Atoui (photo ci-dessus) ou encore Sam et Lola de Mahaut Adam.

Rappelons que le festival s’adresse principalement aux élèves des enseignements de spécialité cinéma audiovisuel et que des “petites séquences” sont tournées alors dans les rues de la ville, avec beaucoup d’encadrants professionnels, tels que Valérie Leroy, Paul Marques Duarte, Cécile Mille ou Virginie Wagon cette année. 

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Au palmarès à Sarlat en 2023.

- Vingt dieux de Louise Courvoisier, lauréat du Prix Jean-Vigo du long métrage 2024.