La saison préférée des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient
Le PCMMO reprend ses droits, durant toute la seconde moitié du mois de mars, avec notamment un focus sur la Turquie et une fenêtre sur le jeune cinéma tunisien.
La 17e édition de cet événement se déroulant à la fois à Paris et en Seine-Saint-Denis – du 15 mars au 1er avril – continuera d’explorer des territoires de création pas toujours bien connus et montreront plus précisément le rôle croissant que les femmes y tiennent.
Le court métrage fait partie évidemment de cette galaxie et 11 œuvres récentes seront présentées, en deux programmes – l’un dédié à la fiction, l’autre au documentaire. On y retrouvera des belles et incontestables réussites, comme Le bain d’Anissa Daoud, Trumpets in the Sky de Rakan Mayasi, Les criminels de Serhat Karaaslan (photo ci-dessous), Angle mort de Lotfi Achour et Warsha de Dania Bdeir, remarqué à Clermont-Ferrand le mois dernier (photo de bandeau). La réalisatrice Manele Labidi (Un divan à Tunis) sera la marraine du jury lycéen cette année et le palmarès de la section sera annoncé le dimanche 20 mars à 18h30.
D’autres courts font partie du programme, notamment au sien d’une séance interrogeant le rapport de la diaspora et des Algériens à leurs langues, en partenariat avec la Maison des langues et des cultures d’Aubervilliers. Le Focus consacré au jeune cinéma turc et la Fenêtre sur la Tunisie contemporaine en comprendront aussi, tandis que la clôture de la manifestation – à l’IMA, le vendredi 1er avril à 20h – mettra à l’honneur un cinéaste lui aussi passé par le format, Loudah Ben Salah-Cazanas, qui présentera son premier long, Le monde après nous, où il met en scène un séduisant jeune couple composé d’Aurélien Gabrielli et Louise Chevillotte (photo ci-dessous).
Parmi les autres longs diffusés, on retrouvera De nos frères blessés d’Hélier Cisterne, qui revient sur des épisodes peu glorieux pour la République française de la période de la guerre d’Algérie (un focus sera consacré au réalisateur sur Brefcinema à l’occasion de la sortie du fille 23 mars) et Face à la mer du Libanais Ely Dagher (auteur de Waves’ 98 il y a une poignée d’années).
Des rencontres, des séances jeune public et même des brunchs thématiques jalonneront cette quinzaine riche et utile à l’époque d’un inquiétant règne du repli sur soi.
À lire aussi :
- Angle mort de Lotfi Achour, évoqué dans un compte-rendu du Fipadoc 2021.