Grande parade sur les Champs-Élysées !
Le Paris-Saint-Germain champion d’Europe n’est pas le seul Roi de la supposée “plus belle avenue du monde”… Le septième art s’y fera également une belle place à la faveur du Champs-Élysées Film Festival, dont la 14e édition se tiendra entre le 17 et le 23 juin. Brefcinema en sera à nouveau partenaire.
Le Champs-Élysées Film Festival a gagné son pari – on a failli écrire “son Paris”… – de s’enraciner dans le calendrier et d’affirmer sa personnalité et toute son importance, à la veille de fêter ses quinze ans d’existence. Et si le nombre de cinéma a dans l’intervalle sévèrement chuté dans le périmètre, la manifestation peut compter sur une combinaison des lieux qui y font de la résistance : le Publicis cinémas, le Balzac, le Cinéma Mac-Mahon, le Club de l’Étoile, le Théâtre du Rond-Point et le Théâtre du Lido.
Au menu de ce millésime 2025, toujours une sélection compétitive de moyens métrages, bien entendu, en six titres et trois programmes. Pour tous les citer, il s’agira de +10k de Gala Hernández López, Au bain des dames de Margaux Fournier (pour sa toute première projection), Comment ça va ? de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (visuel ci-dessus), Khmerica de Thibaut Amri, Antoine Guide et Lucas Sénécaut, Mon cœur ne bat pour personne de Diane Sara Bouzgarrou et Ne réveillez pas l’enfant qui dort de Kevin Aubert.
La compétition des courts métrages français est elle aussi un must et nombreux sont les productions qui aspirent à entrer parmi les dix élus. Le dernier né de Nans Laborde-Jourdàa, 3xMina, en sera, tout comme Malina (photo ci-dessus), d’Ana Blagojević (que l’on avait appréciée comme actrice dans À l’abordage de Guillaume Brac), Ni Dieu ni père de Paul Kermarec, No Skate ! de Guil Sela ou encore le très beau film d’animation en stop-motion Sulaimani, de Vinnie Ann Bose (visuel ci-dessous), et la nouvelle création de Nicolas Gourault : Their Eyes.
Côté américain, douze titres seront sur la ligne de départ, dont beaucoup feront leur première internationale pour l’occasion, comme F*ck That Guy d’Hanna Gray Organschi (photo de bandeau). Le jury des courts métrages sera présidé cette année par Jonathan Millet.
On n’oubliera pas non plus les longs en compétition française, très prometteuse, depuis le film d’animation Arco d’Ugo Bienvenu jusqu’au documentaire La peau dure de Laïs Decaster (qui dure 1h01 !), en passant par des films vus à Cannes récemment, à savoir L’engloutie de Louise Hémon, Météors d’Hubert Charuel et Nino de Pauline Loquès (photo ci-dessous).
Seront aussi à voir, en séances spéciales, Des preuves d’amour d’Alice Douard (c’est son premier long) et L’incroyable femme des neiges de Sébastien Betbeder (lui, c’est déjà son neuvième !).
La thématique intitulée “Getting Older is Beautiful” comportera plusieurs formats courts ou moyens, dont le plutôt rare Italianamerican de Martin Scorsese, le bizarroïde (forcément…) The Grandmother de David Lynch et Histoire d’une vieille dame, qui n’est pas l’œuvre la plus célèbre d’Agnès Varda. L’une des invitées d’honneur, enfin, sera la cinéaste “indy” U.S. Emma Seligmann, qui donnera une master-class et présentera ses films, dont les courts Void et Shiva Baby (2018), ce dernier étant par la suite devenu un long métrage.
Quant à la programmation musicale, festive et nocturne investissant chaque soir le fameux rooftop, elle est à retrouver sur le site du festival, tout comme l’intégralité de la programmation.
À voir aussi :
- Une histoire de plage, de Laïs Decaster, disponible sur Brefcinema.
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