Elle court, elle court la Cinébanlieue !
Qu’on nous pardonne d’emprunter le titre, à peine déformé, d’un film de Gérard Pirès datant d’un demi-siècle, mais l’essentiel est bien que la 19e édition du Festival Cinébanlieue se tiendra du 6 au 15 novembre à Paris et Saint-Ouen, avec plein de courts au programme.
Cinébanlieue 2024, toujours piloté par Aurélie Cardin et son équipe, revient à Commune Image, à Saint-Ouen, et à l’UGC Ciné-Cité Paris 19, boulevard Macdonald. Cette édition permettra de découvrir 9 longs métrages, dont 7 seront présentés en avant-première, dont Marmaille de Grégory Lucilly en ouverture. Julie se tait de Leonardo Van Dijl, Little Jaffna de Lawrence Valin, Dans la cuisine des Nguyen de Stéphane Ly Cuong et Toutes pour une ! d’Houda Benyamina seront aussi du prometteur lot de cette année.
Ensuite, pas moins de 86 courts métrages dont 10 en compétition, seront projetés. 60 participent de l’opération “Filme l’avenir”, dont la saison 5 porte le sous-titre “On s’bouge !”, sur des durées très réduites – 90 secondes. Le rendez-vous pour cette section est donné le vendredi 15 novembre à 16h à l’UGC Ciné-Cité Paris 19. Pour la compète, ce sera au même endroit, mais le jeudi 14 à 18h, avec notamment Métallismes de Lou Rambert Preiss, Que les meilleurs gagnent de Noah Cohen (photo ci-dessus), Karateka de Florence Fauquet ou encore Pibales d’Adrien Bénoliel (photo de bandeau).
En panorama seront en outre à déguster l’ébouriffant teen-movie de Mathieu Barbet L’âge acrobatique, le superhéroïque L’invulnérable de Lucas Bacle ou encore J’ai grandi ici de Joachim Larrieu, réalisé dans le cadre de la Cinéfabrique (photo ci-dessus).
Une rencontre avec le talentueux compositeur Amine Bouhafa suivra la projection de La prisonnière de Bordeaux, de Patricia Mazuy, le mardi 12 à 18h, tandis qu’on pourra suivre également une carte blanche donnée à la Fabrique de la série de nouvelles écritures, à travers les webséries Scammer et Izaya, consistant chacune en 3 fois 5 minutes.
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