Courtivore 2025 : toujours une faim de cinéma !
Au lendemain de l’ouverture du Festival de Cannes, il y aura celle de la 24e édition du festival Courtivore, à Rouen et à Mont-Saint-Aignan. Résultat des courses pile un mois après, le 14 juin.
Plus de 1600 candidatures et une vingtaine de courts métrages retenus en compétition, voilà le premier chiffre pour cette édition 2025 du festival Courtivore. Le principe s’appuie toujours sur une succession de trois actes, les vendredis 16, 23 et 30 mai, avec une finale réunissant les six titres qualifiés le samedi 14 juin.
Sur la ligne de départ, on retrouvera des grands voyageurs festivaliers comme 43° à l’ombre de Pauline Bailay (photo de bandeau), Adieu tortue de Selin Öksüzoglu, Blueberry Summer de Masha Kondakova, Les fleurs bleues de Louis Douillez, Mort d’un acteur d’Ambroise Rateau, Papillon de Florence Miailhe ou encore Plus douce est la nuit de Fabienne Wagenaar (plusieurs de ces titres ayant été par ailleurs chroniqués dans le dernier numéro de la revue Bref).
Des œuvres encore moins connues seront aussi à découvrir, telles l’excellent Amsterdad d’Augustin Bonnet, le très fort film irlandais Calf de Jamie O’Rourke (photo ci-dessus) ou l’animation La bicyclette et le vélo de Roxane Campoy (visuel ci-dessous).
Mais la compétition n’est pas tout à Courtivore, et huit séances thématiques seront à suivre en bonus. Citons “Les courts de rattrapage” (soit un best off de la sélection 2024), “Vague de frissons”, “Intérieur courts” (avec le très beau The Weight of Light d’Anna Hints) ou encore “Make Short Films great Again”, au savoureux intitulé (et comprenant les classiques US The Robbery de Jim Cummings et Skin de Guy Nattiv).
Les plus jeunes ne seront pas oubliés – bien loin de là ! – et la séance “En short”, en accès gratuit, leur proposera un programme spécialement concocté, dans lequel on pourra notamment retrouver Homework de Nacho Arjona (Espagne, visuel ci-dessus) et Capybaras d’Alfredo Soderguit. Il n’y a décidément pas d’âge pour dévorer du court !
À voir aussi :
- Un autre film court de Pauline Bailay : Safety Matches.
À lire aussi :