Cinemed : la 46e édition placée sous le regard d’Alba…
Elle reste l’une des manifestations les plus attractives du calendrier, qui investit plusieurs lieux de Montpellier – du 18 au 26 octobre cette année – et permet de faire le tour de la production de toutes les cinématographies liées à “mare nostrum”. Avec, sur l’affiche de 2024, l’image de la fascinante et rêveuse Alba Rohrwacher.
Le 46e Festival Cinéma méditerranéen de Montpellier s’ouvrira le vendredi 18 octobre avec le nouveau long métrage de Francesca Comencini, Prima la vita (que l’on verra en salles en France début 2025), et s’achèvera le samedi 26 avec la cérémonie de remise de prix et la projection du Mohican de Frédéric Farrucci, qui se déroule en Corse, terre d’origine du réalisateur (photo ci-dessous).
Entretemps, il aura été possible de suivre les rétros dédiées au jeune cinéma marocain (comprenant notamment les films de Sofia Alaoui et les quatre œuvres d’animation de Sofia El Khyari, également à l’honneur d’une expo), au réalisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen (avec ses six longs métrages, dont le premier, le méconnu Stockholm, qui date de 2013) ou à la comédienne italienne Alba Rohrwacher, dont l’image éclaire l’affiche de ce millésime et qui sera présente pour rencontrer le public le lundi 21.
Quatorze films où elle apparaît seront projetés, parmi lesquels Sous le ciel d’Alice de Chloé Mazlo (photo ci-dessous) et Hors-saison de Stéphane Brizé, pour s’en tenir aux cinéastes français.
Comment ne pas encourager également à rattraper les films de Luigi Comencini qu’on n’a pas encore vus, il y a en aura plus d’une vingtaine au programme – des grands classiques, comme L’incompris ou Pain, amour et fantaisie, et de nettement moins connus. Même excitation pour la “Nuit en enfer”, qui comportera cinq œuvres variées, de l’horrifique La maison aux fenêtres qui rient, de Pupi Avati, au récent Immaculée, avec la sémillante Sydney Sweeney, en passant par le premier REC, toujours un modèle du genre.
La compétition de courts métrages sera, comme d’habitude, à ne pas rater, avec ses trente titres sur la ligne de départ. Seront ainsi au rendez-vous 400 cassettes de Theliya Petraki, Adieu tortue de Selin Öksüzoglu, Après le soleil de Rayane Mcirdi (photo ci-dessus), Chère Louise de Rémi Brachet, Fatmé de Diala El Hindaoui (photo ci-dessous), Oceania de Valentin Noujaïm et L’homme qui ne se taisait pas, de Nebojsa Slijepcevic, lauréat de la Palme d’or du court métrage à Cannes cette année.
Il y aura aussi des courts au sein des Regards d’Occitanie (The Oasis I Deserve d’Inès Sieulle, Lou de Tara Maurel, Anthéor de Patrice Joseph Blanc…) et le Pitchoune de Reda Kateb dans le cycle qui lui est consacré. Des cartes blanches confiées aux programmes courts d’Arte et au Grec permettront en outre de retrouver le Papillon de Florence Miailhe, La chaleur de Maïa Kerkour, Une orange de Jaffa de Mohammed Almughanni ou encore La fille qui explose de Caroline Poggi et Jonathan Vinel.
Beaucoup de belles découvertes seront à effectuer dans la compétition longs métrages (où le réalisateur tunisien Lotfi Achour présentera Les enfants rouges) et à l’intérieur du programme très fourni d’avant-premières (Animale d’Emma Benestan, Marmaille de Grégory Lucilly, La mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi…). Katell Quillévéré présidera le jury qui décernera au final l’Antigone d’or. Nous y reviendrons assurément…
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