“À nos amours !” à Créteil
Le 44e Festival international de films de femmes se déroulera entre le 11 et le 20 mars, avec ce fil rouge aux échos printaniers, en plus de ses habituelles compétitions à suivre de près.
Brefcinema se réjouit d’être cette année partenaire du festival, dont le programme (à consulter dans son intégralité sur le site de l’événement) s’annonce une fois encore aussi pléthorique que captivant. Les trois compétitions, tout d’abord, mettront en lice 6 longs métrages de fiction, 6 documentaires et 12 courts métrages.
Parmi ces derniers, où de nombreuses belles découvertes se profilent, on retrouvera l’excellent Horacio de Caroline Cherrier (en ligne actuellement sur Brefcinema), Über Wasser de Jela Hasler (Suisse, Semaine de la critique 2021, photo ci-dessous) ou encore le documentaire On ne tue jamais par amour de Manon Testud (Canada, photo de bandeau).
le format sera aussi à l’honneur des différents focus et rétrospectives. Ainsi, la thématique “Elles font genre” comportera un hommage à Lucile Hadzihalilovic, au sein duquel seront diffusés trois de ses courts ou moyens métrages, à savoir le fameux La bouche de Jean-Pierre (1996) et les plus récents Nectar (photo ci-dessous) et De natura.
On remontera aussi le temps vers les années 1910, via Suspense de Lois Weber, et la période de la Seconde Guerre mondiale, avec le classique de Maya Deren Meshes of the Afternoon. La vitalité de la production contemporaine s’exprimera à travers une carte blanche offerte à un festival rennais qui nous est cher, Court métrange, dont la directrice Cyrielle Dozières viendra présenter notamment, en la présence des réalisatrices, Le jour où maman est devenue un monstre de Joséphine Darcy-Hopkins et Nouvelle saveur de Merryl Roche (visible sur notre plateforme pour encore une semaine).
Ce volet de programmation inclura naturellement aussi Grave et Titane, les deux longs métrages de Julia Ducournau, et Proxima d’Alice Winocour, entre autres, tandis que le nouveau film de Monia Chokri, Babysitter, sera présenté en clôture du festival.
Autre grande rétro, “La longue marche des réalisatrices chinoises” se tournera vers l’Extrême-Orient, avec des œuvres de toutes les durées, dont les courts métrages récents Lili Alone de Zou Jing et l’animation Dans la rivière de Weija Ma. Un enjeu important que celle de la présence des femmes dans le cinéma chinois actuel, qui a donné des réussites telles que Les anges portent du blanc de Vivian Qu (2017, photo ci-dessus). On citera aussi pour finir une indispensable soirée de soutien solidaire aux réalisatrices afghanes, samedi 12 à 18h30 à la Maison de la culture de Créteil, bastion de la manifestation.
À lire aussi :
- Le palmarès du Festival de Créteil 2021 (organisé en ligne).
- Sur Lili Alone, sélectionné au Festival de Cannes en 2021.