Une carte blanche spéciale Annecy au Forum des images
Le mercredi 30 juin, Brefcinema aura le plaisir de présenter en salle 300 du Forum des images une sélection de ses films préférés au sein des différentes compétitions du Festival d’Annecy 2021.
Le rendez-vous est donné, le mercredi 30 juin à 20h, pour une séance spéciale Annecy 2021 au Forum des images, dans le cadre de la reprise du palmarès de la grande manifestation annuelle du cinéma d’animation. Comme en 2019 (et pas en 2020, crise sanitaire oblige), nous nous sommes vus proposer de programmer la séance de carte blanche traditionnellement dévolue à L’Agence du court métrage et c’est un florilège de 11 titres qui sera projeté sur grand écran, en présence de plusieurs réalisatrices et réalisateurs concernés (voir aussi l’événement Facebook).
La grande qualité des sélections a imposé des choix parfois cornéliens, avec un souci d’équilibrer le cocktail entre œuvres françaises – particulièrement représentées – ou d’autres cinématographies, découvertes et noms d’artistes déjà suivi(e)s par nos soins, thématiques graves ou plus légères. Ainsi, on entrera dans le programme avec le nouveau film de l’auteur de Vilaine fille, le Turc Ayce Kartal, avec I Gotta Look Good for the Apocalypse (visuel ci-dessus), qui évoque directement ce que le monde a traversé au printemps 2020, à savoir le confinement le plus strict.
On enchaînera avec une assez stupéfiante création chilienne en stop-motion, Bestia d’Hugo Covarrubias, qui revient sur les années sombres de la dictature militaire avec beaucoup d’originalité et d’audace.
Deux courtes propositions hybrides de Donato Sansone, Concatenation 1 et 2, encadreront une autoproduction étonnante de maîtrise, Mom, de la jeune Kajika Aki, qui sera présente à la séance. Tout comme Laura Passalacqua, qui a réalisé l’envoûtant et sensuel Les yeux grands ouverts (visuel de bandeau) aux Ateliers de Sèvres.
Coloré également, mais plus grinçant, Horacio de Caroline Cherrier (visuel ci-dessus) porte un regard singulier sur un jeune criminel presque malgré lui, le film ayant été découvert à Clermont-Ferrand en début d’année. Un sourire suivra au gré d’une comédie champêtre helvétique pleine de désirs au soleil, Sweet Nothing, avant que L’amour en plan de Claire Sichez n’ausculte, avec autant d’humour que de lucidité, l’usure du couple, ce motif fictionnel éternel.
L’incommunicabilité hante aussi l’étrange et (car ?) coréen Unanswered Phone, qui mêle plusieurs techniques, donc celles de la peinture sur verre. La peinture, justement, est au cœur du film concluant la séance, le superbe Le monde en soi de Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck (visuel ci-dessous), dont l’héroïne, en proie à ses démons, nous poursuit longtemps de son regard blessé. Le duo de réalisateurs sera également présent.
À lire aussi :
- Le palmarès du Festival d’Annecy 2021.
