Festivals 02/11/2020

Une Palme d’or et des Prix de la Cinéfondation

Entre nouveau confinement et attentat barbare à Nice, le timing est assez peu opportun, mais le jury des courts métrages et films d’écoles du “mini-Cannes” organisé la semaine dernière a fait ses choix.

On n’a pas exactement la tête à ça, il faut bien le reconnaître, mais les films distingués en seront sans doute tout de même aidés dans leur carrière future, dans les festivals quand les temps seront propices à leur retour, comme sur les chaînes TV et plateformes VOD. À l’issue de trois journées de ce Festival de Cannes en miniature, très peu médiatisé au final, la Palme d’or du court métrage a donc été décernée, parmi 11 postulants, à un film franco-égyptien : I am Afraid to Forget your Face, de Sameh Alaa (photo ci-dessous). Les Cigognes Films est le producteur côté français de ce film associant aussi de façon minoritaire la Belgique et le Qatar.

Pour mémoire, le jury était composé pour cette édition atypique de Damien Bonnard, Rachid Bouchareb, Claire Burger, Charles Gillibert, Dea Kulumbegashvili et Céline Sallette. Un club des cinq qui avait aussi pour mission de distinguer les lauréats du podium de la Cinéfondation, parmi les 17 films d’étudiants sélectionnés.

Le Premier prix est allé à Catdog d’Ashmita Guha Neogi (Film and Television Institute of India, photo de bandeau), tandis que le deuxième est revenu à Ja i moja gruba dupa (My Fat Arse and I) de Yelyzaveta Pysmak (The Polish National Film School in Lodz). Et médaille de bronze pour deux ex-aequo : Contraindicatii (Contraindications) de Lucia Chicos (UNATC, Roumanie), et I Want to Return Return Return d’Elsa Rosengren (DFFB, Allemagne, photo ci-dessous).

Christophe Chauville
 

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